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Actu-Environnement

Pollutions industrielles : les collectivités montent au créneau

Risques  |    |  L. Radisson
Actu-Environnement le Mensuel N°425
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°425
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« Si les collectivités se sont appropriées la question des risques accidentels autour des grands sites industriels, le sujet des pollutions chroniques et de leurs effets sur la santé et sur l'environnement est plus difficilement maîtrisé par les territoires », explique l'Association nationale pour la maîtrise des risques technologiques majeurs (Amaris).

Au lendemain de la médiatisation d'une contamination aux composés perfluorés dans la vallée de la chimie, au sud de Lyon, l'association indique avoir lancé, au début de l'année, un programme destiné aux collectivités et aux pollutions industrielles, en partenariat avec la métropole de Lyon et l'Institut écocitoyen. Ce dernier étudie, depuis 2010, les effets des pollutions sur la santé en développant des méthodes participatives et collaboratives avec les habitants autour de l'étang de Berre (Bouches-du-Rhône). « L'École nationale des travaux publics de l'État accompagnera la démarche en posant un regard sociologique sur le rôle des collectivités en matière de santé et d'environnement », précise également Amaris.

« Plus de 30 collectivités ont d'ores et déjà manifesté leur intérêt pour cette démarche en participant aux premiers échanges », indique l'association qui, au terme de l'étude, souhaite formuler des propositions pour améliorer les politiques publiques de santé environnementale. Ces premiers échanges ont permis de dresser une série de constats : connaissances insuffisantes des pollutions présentes sur leur territoire, mesures et suivis de polluants non adaptés aux particularités de chaque bassin industriel, impossibilité de répondre aux interrogations des habitants ou encore difficulté de circulation de l'information. « Aujourd'hui, les collectivités ont peu de pouvoirs sur ces questions. Pour autant, elles sont les interlocutrices principales des habitants. Le sujet faisant appel à des expertises techniques et scientifiques qui mettent à distance les élus et techniciens des collectivités, il leur est bien souvent difficile d'apporter des réponses aux questions des habitants résidant ou travaillant à proximité de sites industriels », relève l'association.

Le constat du défaut de coordination entre l'État et les collectivités territoriales sur les risques industriels avait également été fait par le Sénat dans le cadre de la commission d'enquête sur l'incendie de l'usine de Lubrizol. Parmi ses recommandations figurait la communication aux élus des principales conclusions des contrôles d'installations classées (ICPE) menés sur leur territoire.

Réactions2 réactions à cet article

Bonjour

Très attentif au dossier comment ne pas vous transmettre... La législation française n'est pas « en parfaite conformité avec la directive Seveso III », a estimé la Commission européenne, qui a engagé des poursuites contre la France à ce sujet
A quoi sert toute la réglementation SI RIEN N’EST APPLIQUE au local.
J’en, sais quelque chose à Camphin en Carembault 59133
Comment ne pas vous faire remonter ce qui suit CAR à quelques mètres du silo il y a des très jeunes enfants et jamais je ne saurai me tolérer la mort d’une personne et connaissant la règlementation et…ne RIEN AVOIR FAIT… SI MONSIEUR LE PREFET A FAIT DEPLACER 7 CASERNES DE POMPIERS …Et ce n’est pas moi qui ai remonté l’incendie !!!

polo | 16 mai 2022 à 10h46 Signaler un contenu inapproprié

Fait on semblant de découvrir qu'il existe des pollutions de l'eau potable ?
Un art topsanté.com 18/6/2020, J Roussel, "Perfluorés : ils contaminent 90 % des cours d'eau"
Mêmes constations que M. POLO, à quoi sert de durcir encore la législation, si déjà le minimum, n'est pas appliqué au niveau local ? Il y a encore des dépassements, respectivement dans le sud 37, Atrazine (2) et ESA Métolachlore, (10) ( pesticides interdits en 2003) dans de l'eau potable Sud 37, eau distribuée en DSP, à 3 €/ m3, existences encore de raccords en plomb. A la présentation du bilan, les 67 communes de com com, n'ont pas monté au CRENEAU, ni bronché !
Aux Etats Unis, Virginie, on connait les dangers des PFAS, et PFOA depuis au moins 30 ans.
Dans le sud 37 toujours, il y a eu signalement en mars 2021, d' eaux mousseuses blanchâtres en aval d'une décharge SNCF, Décharge dont le contenu n'a pas trié, compartimenté, pas de sol bétonné(sol sableux), pas de lixiviats récupérés et traités, donc illégale. Selon un document de la préfecture la DREAL, la DDT devaient enquêter... mais il y a tant à faire, et il ressort des réunions/votes au CDNPS dans ce 37, que pour la préfecture, la priorité est "développement économique", pas d'éviter les pollutions, et encore moins de contrôler/sévir. Alors rien ne se passe plus d'un an après ce signalement de pollution qui va en Creuse,dont l'état se dégrade ! Mme E. Lucet et envoyé spécial ont encore des "sujets d'actualité" pour des dizaines d'années

J Cl M 44 | 16 mai 2022 à 15h59 Signaler un contenu inapproprié

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