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Actu-Environnement

Polluants du port de Sète-Frontignan : concentrés en bord de mer, mais limités en ville

Transport  |    |  N. Gorbatko
Actu-Environnement le Mensuel N°431
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°431
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Un impact limité des activités portuaires sur les concentrations en polluants dans la ville de Sète : tel est le premier bilan des évaluations réalisées par le port de Sète‐Sud de France et l'observatoire régional de la qualité de l'air Atmo Occitanie, publiées jeudi 24 novembre. Menée grâce au déploiement de dispositifs de mesure sur le port comme dans l'agglomération, traduite ensuite sous la forme de cartographies haute résolution, cette étude révèle bien des concentrations notables de particules en suspension (PM10) et d'empoussièrement dans l'enceinte portuaire, sur le port vraquier en particulier. Mais à l'extérieur, cet empoussièrement est limité avec des valeurs, en centre-ville, dans le même ordre de grandeur qu'en « site de fond », non exposé à des sources directes de pollution.

Les émissions supérieures aux normes recommandées en dioxyde d'azote (NO2) et en particules fines (PM2,5) se retrouvent en milieu urbain, plutôt aux abords des axes routiers importants, avec des mesures identiques à celles d'autres agglomérations de la région. Ces concentrations en dioxyde d'azote (NO2), mais aussi en particules en suspension (PM10) et particules ultrafines (PUF) apparaissent évidemment plus élevées lors de la présence de navires. Mais la tramontane, vent dominant à Sète, favorise une dispersion des polluants vers la mer. Le port reste ainsi le premier émetteur de dioxyde de soufre ou de particules en suspension, mais le trafic routier est largement majoritaire pour les émissions d'oxydes d'azote (NOx) et de GES.

Deuxième port français sur la façade méditerranéenne, celui de Sète‐Frontignan regroupe les activités de commerce, de pêche, de transport de voyageurs et de plaisance. Dans le cadre de son projet stratégique 2021-2025, il prévoit de réduire ses émissions de polluants et de GES, grâce à l'électrification de quais notamment ou la mise en service d'une trémie dépoussiérante sur le terminal vraquier. Ce dispositif de surveillance des retombées de poussières et des métaux sera maintenu et renforcé par une évaluation de la part de carbone coke dans le total. Des cartes spécifiques seront en outre réalisées, selon différentes conditions météorologiques, afin de mieux évaluer l'influence ponctuelle du vent et des précipitations sur la dispersion des émissions.

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