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Actu-Environnement

Ampoules basse conso : le potentiel de recyclage reste élevé

Tubes néons, lampes fluorescentes, leds, 95% du poids des ampoules à économie d'énergie est recyclable. Reportage dans l'un des quatre sites français de traitement de ces déchets électriques situé dans l'Aube près de Troyes.

Reportage vidéo  |  Déchets  |    |  M. Sader

Verre, métaux, plastiques et terres rares, les ampoules à économie d'énergie contiennent plusieurs matières qui peuvent servir à la fabrication de nouveaux produits. En France, quatre sites s'occupent du recyclage de ces déchets. Artémise, une usine située dans l'Aube, en fait partie. 16 personnes y sont employées pour accompagner les différentes phases du traitement qui vont du tri des différentes sources lumineuses à la séparation des éléments. Un process facilité par une machine qui coupe les embouts, sépare les métaux et la poudre et broie le verre.

Grâce à cette automatisation, l'usine a pu gagner en productivité en traitant 6.000 tubes par heure. L'autre bénéfice se situe au niveau des conditions de travail. Les employés ne sont plus en contact direct avec les composants des ampoules comme le mercure. Toutefois lors du tri en amont, il arrive que les lampes se brisent et dégagent des poudres toxiques pour l'organisme. Masque de protection et soufflerie au-dessus des postes de travail sont pour l'instant les mesures prises par l'entreprise qui désire aller encore plus loin pour améliorer la sécurité de ses employés.

Artémise a traité l'an dernier 1.440 tonnes de lampes et néons. 60% de ces déchets lui sont fournis par Récylum, un éco-organisme crée en 2006 dont l'une des missions est d'informer les consommateurs et d'organiser la collecte et le recyclage des ampoules à économie d'énergie. Sur les 12.000 tonnes d'ampoules vendues chaque année arrivées en fin de vie, 43% ont pu être collectées. L'Europe a fixé pour 2019 un objectif de recyclage de 65%. Beaucoup reste à faire notamment au niveau de la campagne d'information auprès des utilisateurs. Récylum souhaite améliorer la visibilité des bacs de collecte et faire évoluer les pratiques sur les chantiers où les ampoules ne sont jamais collectées avant la démolition ou la rénovation des bâtiments. Les consommateurs eux semblent avoir évolué. En 2005 aucun français ne savait que les lampes pouvaient être recyclées, aujourd'hui 90% disent le savoir. Reste à améliorer les pratiques. Les bacs de collecte sont souvent truffés de piles et autres déchets, ce qui n'est pas sans danger pour les opérateurs de tri.

Réactions4 réactions à cet article

Gros problème, recycler les composants, c'est bien, neutraliser le mercure des lampes fluorescentes, c'est indispensable.
La précipitation à basculer vers des lampes un peu plus économiques en énergie va-t-elle entrainer une pollution majeure au mercure ?
L'éclairage, c'est de l'énergie qui se voit, mais qui représente bien peu dans le total du mix énergétique, c'est plus au niveau du symbole, on s'est précipité inutilement. Il aurait mieux valu attendre l'industrialisation à coût raisonnable des éclairages à LED.

Jean-LuK | 18 décembre 2014 à 07h03 Signaler un contenu inapproprié

Les ampoules basses consommation : ou comment réussir à rejeter dans l'environnement tout le mercure que nous avions réussi à oter (des thermomètres par exemple...) par l'intermédiaire d'objets qui avant été sans danger pour l'environnement.
Les ampoules basse consommation : ou comment épuiser les ressources de la terre en distribuant à des milliards de consommateurs des terres rares que nous ne sommes plus en mesure de capter à la fin de vie de ces objets, tant on connait l'incapacité du citoyen à respecter les consignes de tri...
Les ampoules basses consommation : une belle gabegie pour l'environnement! Félicitations

Robin des bois | 18 décembre 2014 à 09h38 Signaler un contenu inapproprié

Je suis choqué par les conditions des travailleurs que l'on peut voir dans ce film. Ils réalisent le tri des ampoules, dont beaucoup se cassent en les manipulant, avec pour seule protection un pauvre petit masque, qui bien-sûr ne protège aucunement des vapeurs de mercure (il faudrait utiliser au minimum une combinaison et un masque intégral avec filtres à charbons actifs pour se protéger efficacement) ! Monsieur le directeur, protégez vos travailleurs ! Le mercure est un neurotoxique puissant. Il serait bon d'effectuer également une mesure de ce mercure dans le bâtiment, nous serions surpris, c'est certain, des concentrations qui s'y trouvent !

Stop au mercure | 18 décembre 2014 à 18h50 Signaler un contenu inapproprié

Entier accord avec Robin des bois: on s'est fait avoir dans les grandes largeurs à cause d'écolos à la petite semaine qui confondent agitation et action, comme d'hab...
Attention à 2015, année de l'avalanche d'ineptie à la fin de laquelle la France va sauver la planète avec son COP 21 au Bourget! Il va y en avoir de l'agitation stérile et du triomphalisme cocardier!
Bonne fin d'année et courage pour 2015!

Albatros | 18 décembre 2014 à 19h25 Signaler un contenu inapproprié

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