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Actu-Environnement

Le PPRT de l'usine BJ 75 à Redon annulé pour défaut de concertation

Risques  |    |  P. Collet

Le Tribunal administratif de Rennes a annulé le plan de prévention des risques technologiques (PPRT) autour de l'établissement de la société Briquets Jetables 75 (BJ 75), filiale du groupe Bic, à Redon (Ille-et-Vilaine), rapporte l'Association nationale des communes pour la maîtrise des risques technologiques majeurs (Amaris), ce lundi 30 septembre. Ce PPRT, approuvé le 25 Février 2011, avait fait l'objet d'un recours déposé le 26 Avril 2011, par l'association Riverains de BJ 75 composée d'une quarantaine de membres. L'Etat ne fait pas appel, précise Amaris.

Il s'agit du deuxième PPRT annulé, après celui d'Esso de Toulouse annulé le 15 Novembre 2012.

Dans son jugement du 28 Juin 2013, le tribunal retient trois motifs : l'absence des avis des personnes et organismes associés (POA) dans le dossier d'enquête publique, le caractère insuffisant de la concertation mis en avant dans l'avis du commissaire enquêteur et un bilan de la concertation, figurant dans la note de présentation du PPRT, qui se limite à un rappel des réunions organisées.

Un PPRT bientôt inutile ?

Ce PPRT, qui ne comportait pas de mesures foncières, avait reçu un avis défavorable de la commune de Redon, ajoute l'association de collectivités locales.

A noter que le groupe Bic entend obtenir les autorisations préfectorales pour, si ses commandes augmentaient, pouvoir accroître ses capacités de production en France de 3,3 millions jusqu'à 10 millions de briquets par jour. Dans ce contexte, l'usine de Redon devrait être agrandie, ce qui nécessiterait l'augmentation des capacités de stockage de gaz isobutane. Mais, le groupe Bic envisage plutôt, tout en conservant le stock de gaz en cuves de 142 tonnes, de diminuer son stock de briquets finis pour ne conserver à Redon qu'un stock tampon briquets finis équivalent à 50 tonnes de gaz contre 300 tonnes aujourd'hui. En conséquence, le site de Redon serait considéré comme un site Seveso seuil bas ne nécessitant plus de PPRT. Le reste du stock de briquets finis serait alors transféré à Sainte Marie.

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