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Actu-Environnement

Prebat : ''L'idée n'est pas de lancer et de diriger un mouvement mais de l'accompagner et le faciliter !''

Chef du projet ''Comparaison internationale Bâtiment et Energie'' réalisé dans le cadre du Prebat, Jean Carassus, également Directeur du département Economie et Sciences Humaines du CSTB, livre pour Actu-environnement.com, les premiers enseignements du rapport intermédiaire.

Interview  |  Energie  |    |  F. Ascher
   
Prebat : ''L'idée n'est pas de lancer et de diriger un mouvement mais de l'accompagner et le faciliter !''

   
AE : Vous pilotez le projet ''Comparaison internationale Bâtiment et Energie''(1). Quels en sont les objectifs ?
JC :
La réalisation d'un état de l'art au niveau national et international, en matière de recherche, de meilleures pratiques professionnelles et de bâtiments les plus avancés, doit servir de base à l'élaboration du programme du Prebat (Programme de Recherche et d'expérimentation sur l'Energie dans le BATiment), développé dans l'optique de diminuer par 4 les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050. Elaboré sur la base d'une méthode d'analyse socio-éco-technique, ce document de référence - qui intéresse également les collectivités territoriales, les professionnels de la construction et les chercheurs - a porté sur des opérations performantes en Allemagne, aux Etats-Unis et au Japon. Plus précisément, il s'agit des programmes allemands ''Passivhaus'', ''Maisons 3 litres'', ''EnSan'' et ''Maisons basse énergie dans l'existant'', du programme suisse ''Minergie®2'', des programmes américains ''Building America'', ''Zero Energy Homes'' et ''Leadership in Energy and Environmental Design (LEED®)'', ainsi que du programme japonais ''Maisons à basse consommation''(2). Ont également été analysés des composants et équipements innovants du bâtiment permettant de baisser fortement la consommation énergétique, ainsi que des programmes de recherche et développement autrichien et hollandais. La démarche a aussi permis de mettre en évidence les initiatives françaises récentes, développées sur des bâtiments neufs ou rénovés à basse consommation d'énergie. Il s'agit de la première étape du projet. Le rapport final sera publié à l'automne 2007.


AE : Que révèlent vos recherches ?
JC :
Pour simplifier, disons que ces expériences mettent en avant trois approches très différentes de la maîtrise de l'énergie dans les bâtiments : la conception ''fortes économies d'énergie''; la conception ''consommation et production d'énergie''; la conception ''énergie et environnement''. La première approche vise avant tout à baisser de manière importante la consommation d'énergie dans le bâtiment. Dans cette logique, la variante allemande de type Passivhaus cherche à supprimer tout chauffage. En revanche, la variante suisse de type Minergie® s'avère moins exigeante en terme de baisse de la consommation. Dans la seconde conception, une certaine consommation d'énergie est assumée, mais la priorité est donnée à la production d'électricité par système photovoltaïque. Ici, la variante américaine, qui mixte isolation renforcée et photovoltaïque, s'inscrit plus dans une logique de réduction des pics de puissance d'appel aux réseaux électriques surchargés que dans une véritable remise en cause d'un mode de vie énergivore. Pour sa part, la variante japonaise n'est pas centrée sur l'isolation mais sur l'utilisation de panneaux photovoltaïques intégrés dans l'enveloppe de la maison préfabriquée. Cette conception privilégie, à la fois le modernisme des solutions techniques utilisées et la baisse des pics de consommation électrique. Quant au troisième mode de conception, il articule l'objectif de diminution de la consommation d'énergie à d'autres cibles environnementales comme l'intégration au site, l'eau, les matériaux, le confort, etc, jugées importantes par l'acquéreur. C'est l'exemple du label américain LEED® pour les immeubles de bureaux, dans lequel, du point de vue de l'investisseur, un cadre de travail sain et confortable prévaut sur le souci d'économie d'énergie.


AE : Vous parliez des initiatives françaises développées en ce sens ?
JC :
Le recensement des initiatives prises dans les régions, aussi bien par les conseils régionaux ou généraux et les municipalités, que par des promoteurs, bureaux d'études, gestionnaires, banques et industriels, révèle que le mouvement pour des bâtiments à basse consommation est bel et bien parti en France. Vu la variété de nos modes constructifs et du climat en France, la question des différentes solutions est ouverte. La variante suisse de type ''fortes économies d'énergie'' est plus accessible que la variante allemande Passivhaus. Cette dernière est transposable chez nous, mais la difficulté tient au haut niveau de qualité de la mise en œuvre pour garantir une forte étanchéité à l'air ! Les deux solutions sont en cours de test en France. Les travaux de l'association Effinergie pour transposer en France, un label basse consommation inspiré de Minergie® et favoriser la capitalisation de l'expérience par les acteurs de la construction, revêtent de ce point de vue une grande importance. La conception “consommation et production d'énergie” mérite d'être examinée en détail, en particulier avec les constructeurs de maisons individuelles. Par ailleurs, l'expérience de LEED peut être prise en compte pour une évolution de la certification française NF Bâtiments tertiaires démarche HQE® vers un label adapté à la réhabilitation et accordant plus d'importance à l'énergie.


AE : Qu'en est-il de l'étude sur les composants et équipements ?
JC :
Une enveloppe à forte étanchéité et à faible déperdition, des équipements à faible impact énergétique, et l'intégration d'énergies renouvelables, constituent les trois moyens techniques de bien maîtriser la consommation d'énergie dans un bâtiment. Dans ce cadre, nous avons étudié les parois opaques (mur, toiture, plancher) à haute performance thermique, notamment utilisées en Allemagne, en Autriche et au Danemark. Ces composants sont transposables en France, à condition de créer là encore, les conditions d'une bonne mise en œuvre. Les marchés des parois transparentes à haute performance thermique (fenêtres triple vitrage avec cadre mixte à rupture de pont thermique utilisées en Europe du Nord), de la ventilation double flux avec récupération de chaleur (employée notamment en Allemagne, Suisse, Pays-Bas, Belgique), et des systèmes compacts chauffage/ventilation/eau chaude sanitaire (en Allemagne, Autriche et Suisse), sont liés au développement des opérations à très basse consommation. Leurs choix s'expliquent notamment par des raisons climatiques, dont une période d'hiver plus importante qu'en France. Quant au photovoltaïque étudié au Japon et aux Etats-Unis, il nécessite un soutien politique et fiscal continu.


AE : Sur la base de tous ces enseignements, quelles sont les suggestions faites au Prebat ?
JC :
Le rapport propose huit pistes. D'abord la mise en place d'un partenariat avec les collectivités territoriales et avec le secteur privé, la promotion des labels sur les bâtiments et sur les composants. Une grande importance doit ensuite être accordée aux instruments économiques, financiers et fiscaux, ainsi qu'aux questions de la qualité de la mise en œuvre sur chantier, des
compétences et des formations. Enfin, il conviendrait d'intégrer la dimension usage et comportement des utilisateurs, de lier la R & D à l'évolution de la réglementation technique, l'énergie et l'environnement, le bâtiment et les transports. À cet effet, cinq axes sont conseillés : la promotion de l'existence d'un référentiel national avec un dispositif d'évaluation des
opérations et des éco-quartiers ; la mise en avant de la conception d'ensemble des bâtiments, notamment au moyen d'instruments de simulation ; le développement d'exemples de solutions et de guides de bonnes pratiques ; la définition d'une stratégie de R & D pour le parc existant ; la mise en place d'une comparaison inter-régionale et internationale permanente, et d'un observatoire des opérations et des éco-quartiers. La concrétisation de ces orientations pourrait s'effectuer en deux temps. À court terme, avec une vision centrée sur la diffusion de techniques existantes, des innovations à dominante incrémentale et une forte préoccupation de faisabilité économique. Puis à moyen et long terme, avec une vision anticipant des changements radicaux pouvant générer des ruptures technologiques. L'essentiel de ces recommandations est en train d'être repris dans le Prebat.


AE : Que faut-il en conclure pour la filière ?
JC :
L'objectif du Prebat n'est pas de lancer et de diriger un mouvement mais de l'accompagner et le faciliter. Rappelons que le rapport a porté également sur l'analyse du programme de R & D hollandais ''Compass''. De ce point de vue, l'expérience a montré que sa première approche ''top-down'' s'est soldée par un échec et qu'une seconde approche ''bottom-up'' a été mise en œuvre à partir d'une large consultation des acteurs concernés. Il faut en effet abandonner l'idée d'une feuille de route définie par un petit nombre de dirigeants publics, que les acteurs et les régions seraient censés mettre en œuvre. Ainsi, le programme de recherche et développement autrichien ''Haus der Zukunft'' a adopté une démarche réaliste privilégiant l'analyse socio-économique des acteurs et des marchés, avant de lancer des recherches à fort contenu technologique. D'où la suggestion au Prebat, de mette en place un dispositif d'écoute des acteurs et des régions, de lancer plusieurs recherches socio-économiques sur les acteurs et les marchés, les obstacles et les points d'appui aux innovations envisagées, ainsi que sur des technologies prometteuses. En outre, je suis convaincu que l'énergie, l'environnement et le développement durable, constituent une opportunité extraordinaire d'innovation pour le monde de la construction. Le mouvement est lancé, les initiatives régionales foisonnent et la légitimité de l'action n'est pas contestée !


1/Ce projet est cofinancé à 50 % par l'ADEME, 25 % par le Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA) et 25 % par la dotation recherche du CSTB. Voir le rapport intermédiaire sur www.prebat.net
2/Repères :
. Un bâtiment ''Passivhaus'' a une consommation maximale de 15 KWh/m2/an d'énergie primaire pour le chauffage, une consommation totale d'énergie primaire de 120 KWh/m2/an, et une étanchéité à l'air de 0,6 volume/heure.
. Une ''Maison 3 litres'' fait passer la consommation de chauffage à 30 KWh/m2/an d'énergie primaire environ après travaux de rénovation. Soit l'équivalent de 3 litres de fuel consommé par m2 et par an.
. Le programme ''EnSan'' développe des bâtiments expérimentaux en réhabilitation.
. Les ''Maisons basse énergie dans l'existant'' concernent des immeubles plus proches des conditions de marché (40 à 60 KWh/m2/an d'énergie primaire pour le chauffage).
. L'objectif de la marque Minergie neuf est de 42 kWh ep./m2/an (mais sans consommation éclairage, ventilation ni auxiliaires de l'ordre de 10 kWh ep./m2/an). Soit en appliquant les normes européennes : 42 kWh Minergie = 60 à 65 kWh ep./m2/an Effinergie.
. Le programme ''Building America'' intéresse des maisons à ossature bois épaissie, avec membrane d'étanchéité en extérieur, combles bien isolés, fenêtres double vitrage peu émissif, ventilation mécanique, chaudière à haute efficacité, et lampes fluo compactes.
. La ''Zero Energy Home'' signifie qu'un système solaire thermique pour l'eau chaude et un système photovoltaïque pour la production d'électricité complète le dispositif.
. Le label LEED® (Leadership in Energy and Environmental Design) correspond au label HQE® Tertiaire avec un accent plus fort sur l'énergie. Il est centré sur six cibles (site durable, eau, énergie, matériaux, confort, innovation), avec quatre niveaux de performance (standard, argent, or, platine) pour les bureaux neufs ou faisant l'objet d'une réhabilitation.
. Une maison japonaise ''à basse consommation'' est neuve, préfabriquée et tout électrique, avec isolation légèrement renforcée, fenêtres double vitrage, ventilation mécanique, pompe à chaleur et production locale par modules photovoltaïques intégrés, dès la conception du modèle.

Réactions8 réactions à cet article

et si il fallait raisonner à l'envers ?

pourquoi vouloir renforcer l'isolation des bâtiments multipliant ainsi les barrières entre l'homme et son environnement ?
alors qu'il semblerait plus logique de vouloir l'intégrer dans celui-ci en s'inspirant simplement de phénomènes physiques naturels. Bien sûr les écarts thermiques saisonniers nuit/jour varient en fonction de la latitude. Mais les échanges énergétiques simplement liés aux différences de températures sont possibles.
Il faudrait concentrer les efforts sur les échanges thermiques naturels en favorisant l'ouverture du bâti plutôt que son cloisonnement.
Si l'homme veut survivre il doit s'adapter...

eco | 26 avril 2007 à 13h50 Signaler un contenu inapproprié
Re:et si il fallait raisonner à l'envers ?

Je veux bien mais quand il fait -5°C à l'extérieur comment maintenir une température agréable à l'intérieur (19°C)? Et pour les bâtiments existants qui sont mal construit on fait comment?

Et isolation ne veux pas dire forcement cloisonnement, tout dépend des matériaux utilisés et du renouvelement d'air. Et quand tu dit "les échanges énergétiques simplement liés aux différences de températures sont possibles", ils sont même inévitables, c'est la base des déperditions thermiques d'un bâtiment, c'est pourquoi il faut isoler.
Sinon d'accord pour que l'homme s'adapte et s'intègre à son environnement en utilisant des matériaux naturels, des sources d'énergies renouvelables, la végétation pour se protéger de la chaleur, favoriser les apport solaire passif,.... : le bioclimatisme

EcoAbita | 26 avril 2007 à 19h33 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:et si il fallait raisonner à l'envers ?

c'est une réflexion et je ne prétends pas avoir de solution.
plus de crédits recherche pourraient être par exemple concentrés sur le fonctionnement bioclimatique des écosystèmes naturels.
Ainsi on pourrait imaginer des volumes habitables inspirés des volumes naturels en fonction de la latitude. Le tout est de raisonner en cycles. Ce que l'on prend ou modifie doit être restitué d'une manière ou d'une autre.
Les ENR, biomatériaux ... sont les éléments constitutifs d'un l'habitat HQE. La maîtrise des volumes (ex: accumulation de chaleur dans les dômes, ...) et de la circulation des masses d'air est un paramètre complexe sur lequel des efforts de recherche doivent être menés. Les anciens palais utilisaient par exemple le déplacement des masses d'air.
Le gel produit des calories. Comment pourrait-on les utiliser ?
Les pompes à chaleur sont intéressantes mais leur impact environnemental n'a pas été évalué.
Pour se protéger du froid en hiver il semble assez logique de se couvrir un minimum alors pourquoi pas à l'intérieur ? L'industrie textile pourrait y participer en mettant au point des vêtements isothermes d'intérieur....
Je crois surtout que les habitudes de consommation peuvent être changées. Quand je reviens en France, je ne supporte plus le chauffage central ...

eco | 26 avril 2007 à 20h10 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:et si il fallait raisonner à l'envers ?

Bien d'accord pour se couvrir plus à l'intérieur, mais déjà qu'il est difficile à faire baisser le chauffage d'un degrés, alors des vêtements isothermes d'intérieur (en matériaus naturels au moins). Personnellement je chauffe à 16°C en hiver et quand les gens viennent chez moi ils disent avoir froid. L'homme s'est habitué à son confort et je pense que l'on peut le garder en accord avec l'environnement, attention je ne parle pas de superflu considéré comme du confort (chauffer à 25°C, chier dans de l'eau potable, avoir une télé,...et j'en passe).
Des recherches sont effectuées sur la ventilation naturelle, mais les phénomènes naturels comme le vent sont très imprévisibles, il est donc difficile de les prévoir et modéliser leurs comportements.
Pour revenir à l'article, je trouve que le Prebat ne va pas assez loin et que la recherche devrait surtout se faire par des réalisations expérimentales et pas par ordinateur. Il existe des constructions (même en France) basées sur des principes simples et qui ne consomment pas beaucoup d'énergie, mais elles sont pour la plupart autoconstruite et donc pas sponsorisé par Bouygue et St Gobain.

De quel pays tu reviens? C'est aussi un autre problème, les frontières bloquent certains principes constructifs il semble. En France on isole par l'intérieur, c'est une aberration et nos voisin proche ne font pas pareil. Dans les pays plus au sud on sait très bien se protéger de la chaleur, mais on construit quand même des pavillons classique dans le sud de la France. Pourquoi?

EcoAbita | 26 avril 2007 à 20h35 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:et si il fallait raisonner à l'envers.

je vis à Casablanca et même si l'hiver y est méditerranéen l'humidité fait son oeuvre
on se chauffe au bois, au gaz, parcimonieusement aux convecteurs ou bains d'huile (mais la facture est trop élevée) et surtout on se couvre
pour se protéger de la chaleur les astuces ne manquent pas et les matériaux naturels recyclables non plus (chanvre, laine, terre, ...)

de rares initiatives bioclim commencent à pointer mais les projets publics marocains en ont encore "peur"

rapport à ton questionnement sur le sud de la France, les techniques traditionnelles sont souvent oubliées ...

eco | 26 avril 2007 à 20h56 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:et si il fallait raisonner à l'env.

Je suis pas un spécialiste de la construction marocaine mais j'ai lu des ouvrages traitant du bioclimatisme (qui sont d'ailleurs disponible dans la boutique d'actu-environnement).
Premièrement Casablanca veux dire maison blanche, ce qui est une première solution pour se protéger de la chaleur (enduit à la chaux). Deuxièmement, je pense que la majorité des constructions sont en terre, qui un excellent matériaux car possède une forte inertie thermique et hydrique. Je ne connais pas le climat en détail mais je pense que les différences de température jour/nuit sont très importantes : la terre "stock" le froids la nuit et le restitue la journée (en fait c'est l'inverse mais faisons simple). De même, tu me dit que l'hiver est humide, la terre est un très bon absorbeur d'humidité qui est ensuite relâchée quand l'air est plus sec.

Bref je vais pas faire un cours, c'est juste pour dire qu'il existe des solutions simples et ancestrales qui ont été oubliées au profit de l'industrialisation de la construction avec l'utilisation du béton ou de matériaux issus du secteur pétrochimique.

EcoAbita | 27 avril 2007 à 22h01 Signaler un contenu inapproprié
Il est grand temps d'agir concrètement

Je pense qu'il est désormais grand temps d'agir concrètement en lançant une grande campagne nationale, et pourquoi pas européenne de promotion de la maison passive. Je pense que c'est l'avenir et j'espère que le nouveau gouvernement saura en tenir compte dans ces orientations.
Le problème actuel vient des grands groupes industriels qui risquent de tout faire pour casser de telles initiatives. En effet, que deviendrons des grands groupes comme Bouygues (+3% depuis ce matin), edf, gdf, isover,... et j'en passe, le jour ou l'on ne construira plus avec du beton, que les gens se chaufferons au bois, et s'isolerons avec de la ouate de cellulose ???
La maison passive, moi j'y crois plus que jamais.
Et vous ...

zitoun | 07 mai 2007 à 14h35 Signaler un contenu inapproprié
L'architecture bioclimatique

Même en Suède, il existe des immeubles à énergie positive : moins dix dehors, plus vingt-cinq dedans. Un article existait sur le site de l'Ademe à ce sujet, mais l'article ne semble plus en ligne, à moins que quelqu'un ne retrouve la page.

Mèze | 30 septembre 2007 à 14h27 Signaler un contenu inapproprié

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