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Actu-Environnement

Mise en œuvre conjointe : plusieurs projets en phase de finalisation en Russie

Energie  |    |  V. Roux-Goeken
Le premier projet dit de Mise en œuvre conjointe (MOC) sur le territoire russe est en passe d'être validé par le secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), se félicite l'organisation onusienne dans un communiqué du lundi 30 août.

Avec le mécanisme de développement propre (MDP), la mise en œuvre conjointe (MOC) est l'un deux instruments d'évitement des émissions de CO2 créés par le protocole de Kyoto. Le MDP permet à un pays du Nord de financer un projet industriel dans un pays du Sud destiné à éviter l'émission de CO2 en échange de crédits carbone. Sur le même principe, le MOC permet le développement de tels projets entre pays industrialisés occidentaux et pays de l'ex-bloc soviétique.

Le projet russe est l'un des quinze à avoir été validé par le gouvernement à la fin du mois de juillet. Il va permettre de construire, dans la centrale de Shaturskaya, riveraine de Moscou, une unité de production électrique utilisant une turbine à gaz à cycle combiné gaz ''énergétiquement efficace'', selon le communiqué de la CCNUCC. Cette étape a été qualifiée ''d'extrêmement positive'' par l'organisation onusienne, puisqu'elle ouvre la voie à d'autres projets en Russie, pays au plus vaste potentiel pour accueillir les projets MOC.

La majorité de ces projets MOC sont développés en Russie, Ukraine et d'autres pays d'Europe centrale et orientale. 234 projets sont en deuxième phase de validation par la CNUCC, et 177 en première phase par le pays hôte. D'ici 2012, fin de la première période d'engagement du protocole de Kyoto, ils devraient permettre d'éviter l'émission de 500 millions de tonnes équivalent CO2.

Le développement d'un projet MOC se fait en deux phases : validation par le pays hôte, puis enregistrement par une commission dépendant du secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

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