La prime à la conversion, qui permet de changer de voiture pour un modèle moins polluant, est "un véritable succès", estime le ministère de la Transition écologique. "Au 10 mai, déjà près de 45.000 Français ont demandé à [en] bénéficier", explique-t-il, rappelant que "le gouvernement s'était fixé un objectif de 100.000 primes par an". Cet objectif sera dépassé "si les demandes de prime se maintiennent au niveau actuel". Pour maintenir la dynamique, le ministère de la Transition écologique a lancé samedi 12 mai une campagne d'information.
Le ministère précise aussi que 70% des primes attribuées le sont aux ménages non imposables qui se débarrassent d'un véhicule diesel de plus de 17 ans ou d'une voiture essence de plus de douze ans pour acheter une voiture diesel immatriculée il y a sept ans ou moins, ou une voiture essence de moins de douze ans ou encore une voiture électrique.
Depuis le 1er janvier 2018, la prime est accordée à toute personne qui achète une voiture électrique ou une occasion récente et met au rebut une voiture diesel d'avant 2001 (ou 2006 si le propriétaire est non imposable) ou une voiture essence d'avant 1997. Son montant est de 2.500 euros pour l'acquisition d'un véhicule électrique neuf et de 1.000 euros pour l'acquisition d'un véhicule d'occasion électrique ou portant une vignette Crit'air 1 ou 2 (2.000 euros pour les personnes non imposables).
Le dispositif initial, lancé en avril 2015, avait été un échec. Il était plus restrictif, notamment pour l'achat d'un véhicule d'occasion. La prime ne concernait que les ménages non imposables et était comprise entre 500 euros (pour l'achat d'une voiture essence neuve ou d'occasion répondant à la norme Euro 5) et 4.000 euros (pour un véhicule électrique neuf).