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Actu-Environnement

Production d'électricité : en août, les centrales thermiques ont été très sollicitées

Energie  |    |  S. Fabrégat

Après un bon mois de juillet, la production nationale d'énergie primaire a baissé, en août, de 3,6 % par rapport à son niveau d'il y a un an, selon la conjoncture électrique (1) publiée le 7 octobre par le Commissariat général au développement durable. La raison ? Une baisse de la production nucléaire de 3,1 % (du fait d'une moindre disponibilité des centrales), de l'hydraulique de 11 % (manque de pluie) et de l'éolien de 4 % (manque de vent). En cumul sur les 12 derniers mois, la production nationale augmente de 6 %, le nucléaire de 7 % et l'éolien de 11 % alors que l'hydraulique diminue de 13 %.

La consommation totale d'énergie primaire est en augmentation (+ 1,1 %) par rapport à août 2010. Cette hausse provient notamment de l'augmentation de la consommation de pétrole, de gaz et de charbon, en particulier dans les centrales électriques (+ 13,8 % de production en août 2011), indique le CGDD. ''Mais avec moins de 150.000 tonnes de houille brûlée dans les centrales, on est loin des niveaux atteints entre 2005 et 2009 (250 à 450.000 tonnes) et plus encore des 650.000 tonnes d'août 2003 et 2004. La préférence donnée au gaz moins émetteur de CO2 et de polluants que le charbon, avec l'utilisation des nouvelles unités à cycle combiné plus performantes que les anciennes centrales thermiques, limite de plus en plus l'usage du charbon dans les centrales thermiques''.

Néanmoins, les émissions de CO2 liées à la combustion de l'énergie, corrigées du climat, augmentent de 6 % par rapport à août 2010. Elles diminuent de près de 1 % en cumul sur un an, se situant ainsi 7 % en dessous de leur niveau de l'année 1990.

1. Consulter le document du CGDD
http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/fileadmin/documents/Produits_editoriaux/Publications/Chiffres_et_statistiques/2011/Chiffres%20et%20stats%20254%20Conjoncture%20energ%C3%A9tique%20201108%20-%20octobre%202011.pdf

Réactions18 réactions à cet article

La sollicitation des centrales thermiques par manque de vent est un argument souvent avancé par les anti-éoliens... qui oublient généralement que le même problème se pose également pour le nucléaire lorsque la sécheresse perturbe le refroidissement des centrales.

Merci pour cet article qui remet un peu les choses à leur place.

Berthy | 07 octobre 2011 à 19h15 Signaler un contenu inapproprié

À Berty

Surtout quand les centrales sont en bord de mer. J'avais entendu dire que le niveau montait ?
C'est vrai que les Bretons n'en ont pas voulu.

Sûr que cet article remet bien les choses à leur place quand on le lit en creux.
On n'est pas antiéolien comme on était anticommuniste primaire. Simplement l'éolien est un petit qq chose qui flirte avec l'inutile malgré les progrès spectaculaires d'installation. De l'off shore en quantité, c'est sans aucun doute un plus. Les coûts du kwh, le remplacement de centrales thermiques... un tout autre problème.

micocharly | 10 octobre 2011 à 09h54 Signaler un contenu inapproprié

Un oubli de taille
C'est la climatisation qui est responsable de l'augmentation des emissions de C02 l'été. Si on peut comprendre la necessité de la climatisation pour les hopitaux et les personnes agées cett climatisation est un element de confort dont l'humanité s'est passée depuis des milliers d'années, alors que l'humanité ne peut pas se passer de chauffage l'hiver

C'est un choix de civilisation, ou nous sommes capables, sous nos climats temperés, de supporter des jours chauds ou nous preferons plus de confort par consequent plus d'émissions de CO2 qui nous font courir droit au rechauffement climatique. de +5°

fleurent | 10 octobre 2011 à 17h29 Signaler un contenu inapproprié

@Berty
Le pb de la source froide des centrales nucléaires est connu depuis des lustres. Sachez tout de même que certaines (toutes ?) sont équipées de systèmes de réserves qui peuvent leur permettre de tenir un mois.
Et puis, nous pourrions aussi réduire la puissance avec la réduction de l'activité neutronique (composants neutrophages de sécurité des réacteurs), il ne resterait alors plus qu'a maintenir un refroidissement bcp moins hydrophile...
Chaque technologie a ses faiblesses.
Il suffit simplement de s'y préparer et ne jamais éliminer les éventualités les + probables des plans de sécurité pour tendre vers le risque zero, sans toutefois l'atteindre forcément...car tous le monde sait que le risque zéro n'existera jamais.
Les éoliennes en ont aussi. Ainsi, lorsque les vents sont trop fort, elles doivent être arrêtées sous peine de casser les pales, le rotor ou même les convertisseurs mécaniques internes vers l'alternateur.
Les photopiles (panneau PV + Batteries onduleurs) ont aussi un gros inconvénient en + du fait qu'ils sont encore moins efficaces (rendement de 20% maxi pour une cellule de silicium MONOCRISTALIN extrêmement purifié (donc énergivore) et de qualité spatiale, c'est a dire pour les satellites par exemple) : le soleil ne brille pas la nuit et elle est donc intermittente. La priorité doit être l'économie d'énergie et donc faire monter les prix de TOUTES les énergies, y compris d'origine ENR car on ne différencie pas l'origine des électrons...

AtomicBoy44 | 11 octobre 2011 à 00h58 Signaler un contenu inapproprié

@micocharly
En fait, l'éolien fait des pics a 20% l'hiver, je l'ai constaté l'hiver dernier en regardant le site de RTE qui donne les chiffres toutes les 15 min sur graphique. Par contre, effectivement, c'est pas forcément quand on en a besoin, et on ne peut pas demander aux entreprises de s'aligner sur les prévisions peu fiable des forces des vents pour cadrer leur consommation correspondant a leur production. L'électricité éolienne est donc intermittente. L'association négawatt propose de stocker la production éolienne par "la méthanation" (stockage de méthane dans le réseau par électrolyse de l'eau puis réaction avec le CO2 d'origine quelconque), mais le rendement de stockage est de 36% au mieux d'après eux. Donc on perdrait 64% de l'électricité éolienne, dommage !
Pour le prix des énergies, comme je le disais dans mon commentaire précédent, il va de toutes façon grimper, et c'est bien meilleur pour le bien de tous. Si nous voulons réduire notre dépendance aux fossiles, faire monter le prix de manière "prévisible" est la meilleur solution. Seul le prix a un effet sur la consommation. Prévisible, veut dire augmentation des taxes en plus des variations du marché...
Les estimations sur la durée d'exploitation et de vie des éoliennes tournent autour de 20 ans pour le terrestre, et SEULEMENT 10 ans pour l'offshore. Cela couterait entre 10 et 20 fois le prix de 54 EPRs...
Pour le solaire, c'est 50 a 100 fois plus chez que le nucléaire.
Chiffres avec variations inconnues des pri

AtomicBoy44 | 11 octobre 2011 à 01h18 Signaler un contenu inapproprié

@fleurent
Je suis bien d'accord sur votre constat par rapport a la généralisation de la climatisation. Mais regardez l'article : Augmentation d'émissions très fortes en été 2003, alors que cette année là bcp de personnes âgées sont mortes de la chaleur ! L'équipement en climatisation n'était pas celui d'aujourd'hui !
L'humanité a su s'adapter a l'hiver avec un chauffage minimal et peu efficace comme le feu de cheminée ... Il faut d'ailleurs rappeler, avec l'hiver qui approche et le cirque médiatique autour de cette affaire qui a lieu chaque année, que + de sans abris meurent en été qu'en hiver !

Comme toujours, je penses vraiment que seul le prix influencera les comportements, puisque notre économie est essentiellement basée sur les prix très bas de l'énergie, et notamment fossile.

Comme vous le rappelez, le réchauffement climatique risque d'être plus sévère que prévu puisque nous ne sommes pas loin des 450 ppm (dépassement en mi 2012 je penses) dans le scénario "moyen haut" des simulations du GIEC. Précisez également que ces +5°C sont une moyenne GLOBALE. Cela ne veut pas dire forcément +5°C repartis de manière égale sur le globe, sur les continents sur la mer ou plus petit encore, sur un pays comme la France. bref, les boucles de rétroactions sont nombreuses et quelques fois interagissent entre elles d'une manière que nous ne connaissons pas vraiment dans un contexte d'amplification ou pire d'emballement (CH4 hydats, CH4 permafrost, + de vapeur d'eau...etc)

AtomicBoy44 | 11 octobre 2011 à 01h38 Signaler un contenu inapproprié

@AtomicBoy44 :
J'ai la sensation d'avoir un interlocuteur partial ...

Le nucléaire : Les réserves aqueuses, ok à la limite, mais à un moment il faudra rejeter votre eau contaminé. Et si les cours d'eau se tarrissent comme se fût le cas cet été ? On rejette quand même ?

L'éolien : La mise en sécurité d'éoliennes récentes est de l'ordre de 45 m/s, soit 160km/h. Excusez du peu, mais ce sera le réseau qui aura tendance à rencontrer des problèmes, avant l'aérogénérateur. De plus vous présentez une mauvaise définition de l'intermittence de cette solution avec un prétexte arrangeant : Le réseau n'est pas étudié. Combien de temps faut-il pour désamorcer le fonctionnement d'un réacteur nucléaire ? La solution n'est pas moins d'éolien, mais une gestion décentralisée de la production/consommation. ERDF/RTE doivent s'adapter.

Le solaire PV : La photopile n'est QUE la cellule. Hein. Ca fait surement classe d'employer ce terme, mais l'énergie radiative n'est transformée en courant électrique QUE par la cellule. Le reste ce n'est qu'histoire de faire de belles harmoniques pour le réseaux. Aussi, le rendement du Pv spatial est de plus de 30%. Je serai curieux de savoir quelle est l'efficacité de l'utilisation de l'uranium tiens. Trève de technique passons pratique. Le PV fonctionne le jour, ça tombe bien, c'est à ce moment que tout le monde bosse. Il est 50 à 100 fois plus cher que le nucléaire ?! Ah bon, ma centrale produit un KW/h à 7c€ (démantelement & amortissement inclus).

Hannicare | 11 octobre 2011 à 14h46 Signaler un contenu inapproprié

@hannicare

Nucléaire, j'allais vous le dire, sur quelle période utiliserait-on ces réserves ? De toutes façons, le réacteur serait arrêté avant la période critique qui ne permettrait plus son refroidissement..
Mais elle est contaminée a quoi cette eau ? Si elle est dans le circuit ternaire, elle n'est pas contaminée par les particules radioactive ! Sinon cela voudrait dire que nous rejetterions cette eau contaminée en permanence ...Et des associations l'aurait déjà dénoncé !

L'éolien : Eh bien j'apprends car je ne connaissais pas la vitesse de sécurité de ces engins. Et effectivement, le réseau aura un pb, mais uniquement s'il est aérien ...Je ne connais pas le temps de désamorçage des PWRs et autres réacteurs, mais avec les barres neutrophages et l'acide borique, je suppose qu'une demi douzaine d'heures est suffisant pour arrêter ou très fortement ralentir l'activité neutronique, mais le redémarrage lui en revanche doit durer bcp plus longtemps. le refroidissement, doit lui, être continu ...C'est justement pour ces raisons que si on remplace le nucléaire par de l'éolien, il faut des centrales a bases de fossiles (charbon gaz, fioul) pour les périodes sans vents, capables de démarrer en moins de 30 minutes ! Dans un pays ou le réseau est déjà construit, l'économie n'est pas de construire ou refaire le réseau (presque toutes l'Europe !). Donc RTE et ERDF peut faire des modifications mais pas pour doubler le réseau !
L'exemple donné est de negawat pas de moi

AtomicBoy44 | 12 octobre 2011 à 08h28 Signaler un contenu inapproprié

@hannicare

Le solaire électrique : j'utilise le mot photopile car comme vous le savez c'est plus court a écrire et indique plutôt qu'il y a une pile derrière. Dites moi que votre onduleur n'a pas de batterie ! Donc non, votre installation n'est pas neutre en carbone non plus car si vous ne prenez que le dispositif une fois construit vous faites erreur. Le rendement des systèmes vendus actuellement est de max 18% donc loin du spatial, c'est ce que je voulais dire. Quel est le bilan carbone du silicium fabriqués majoritairement en chine pour ce qui concerne les photopiles française ? Sachant que la chine fait 80% d'électricité au charbon ! Pour comparer avec le rendement des centrales, il faut prendre en compte le régime de Carnot sur la circulation de la chaleur et le principe de conservation de l'énergie, mais globalement le rendement communément admis est de 32-38% pour l'ensemble de l'installation (cœur de réacteur jusqu'à sortie de l'alternateur).Sauf que la densité énergétique de l'U238 est bien supérieure a celle des carbones fossiles, et encore plus a l'hydraulique au bois et aux nouvelles ENRs comme le solaire PV.
La consommation électrique de nuit n'est pas nulle, pensez a votre chauffe eau, votre lave-linge, votre sèche linge et le chauffage ! Sans même parler de certaines entreprises !Voir site de RTE.
Oui les chiffres vous étonnent, mais en prenant en compte la durée de vie des photopiles et les redimensionnement des réseaux (pb du stockage) : 50 a 100 fois + cher

AtomicBoy44 | 12 octobre 2011 à 08h47 Signaler un contenu inapproprié

@hannicare

Le solaire électrique : j'utilise le mot photopile car comme vous le savez c'est plus court a écrire et indique plutôt qu'il y a une pile derrière. Dites moi que votre onduleur n'a pas de batterie ! Donc non, votre installation n'est pas neutre en carbone non plus car si vous ne prenez que le dispositif une fois construit vous faites erreur. Le rendement des systèmes vendus actuellement est de max 18% donc loin du spatial, c'est ce que je voulais dire. Quel est le bilan carbone du silicium fabriqués majoritairement en chine pour ce qui concerne les photopiles française ? Sachant que la chine fait 80% d'électricité au charbon ! Pour comparer avec le rendement des centrales, il faut prendre en compte le régime de Carnot sur la circulation de la chaleur et le principe de conservation de l'énergie, mais globalement le rendement communément admis est de 32-38% pour l'ensemble de l'installation (cœur de réacteur jusqu'à sortie de l'alternateur).Sauf que la densité énergétique de l'U238 est bien supérieure a celle des carbones fossiles, et encore plus a l'hydraulique au bois et aux nouvelles ENRs comme le solaire PV.
La consommation électrique de nuit n'est pas nulle, pensez a votre chauffe eau, votre lave-linge, votre sèche linge et le chauffage ! Sans même parler de certaines entreprises !Voir site de RTE.
Oui les chiffres vous étonnent, mais en prenant en compte la durée de vie des photopiles et les redimensionnement des réseaux (pb du stockage) : 50 a 100 fois + cher

AtomicBoy44 | 12 octobre 2011 à 08h48 Signaler un contenu inapproprié

@hannicare

7cts/KWh c'est parce que ce dispositif est massivement subventionné, ne faites pas sans blanc de ne pas le savoir ! Et quand EDF vous paye ce prix il fait aussi grimper la CSPE. Pour l'instant en France la production solaire fait moins de 1% !
Il faut en faire, mais dire aux gens que cela peut remplacer le couple fossile+fissile c'est leur mentir... Je redis que pour moi l'éolien est bien meilleur a tous points de vue : investissements, durée de vie rendements, mais ne peut absolument pas remplacer la base nucléaire !
Ou alors il faudra construire des centrales fossiles a gaz (CCGV), a charbon, ou a fioul, de même puissance que le parc éolien qu'elle remplaceront les jours sans vents.
Le solaire restera anecdotique en France, j'en suis absolument certain.
Et a mon avis, il est bien plus rentable de financer les investissements dans l'amélioration du logement (isolation efficace et massive) et la réduction de la consommation de carburants liquides pour les transports et déplacements. Surtout si vous combinez, leur raréfaction qui va faire grimper le prix de tout ce qui en dépends, càd tout et tout le monde !
Sinon, je vous recommande le site de JMJancovici "manicore.com" et cherchez la section : "sortir du nucléaire, çà veut dire quoi exactement ?" vous comprendrez d'où je tiens le chiffre de 50 a 100 fois plus cher que les EPRs a 6 milliards pièce ! (au lieu de 3, il est vrai)

AtomicBoy44 | 12 octobre 2011 à 09h01 Signaler un contenu inapproprié

Nucléaire : Pour pouvoir être utilisée dans les circuits de la centrale, l’eau destinée au refroidissement de l’installation doit subir différents traitements chimiques (déminéralisation, chloration). Ces traitements donnent lieu à des rejets d’effluents tel que sodium, chlorures, sulfates.
Lorsque le fleuve n’a pas un débit suffisant, on fonctionne alors en circuit fermé, en utilisant des réfrigérants atmosphériques qui refroidissent l’eau des circuits grâce à des échanges avec l’air de l’atmosphère (c'est la théorie, puisque cette été le tricastin et d'autres auront dégasées dans un débit ridicule du Rhône grâce à un arrêté préfectoral).
Donc à choisir, HFC, HCFC qui ont un effet catastophique sur le couche d'ozone -ou- réchauffement et pollution des cours d'eau. C'est sans aborder les questions de 1. Ressources en matières premières (reportez-vous aux accords internationaux START 1, 2, 3 : on démentèle l'armement pour alimenter les réacteurs) 2. Sureté : ça se passe de commentaires 3. Déchets, vous parlez d'impact carbone de la production de cellule ? regardez "Into Eternity" et évaluer le coût indirect en carbone du sotckage. C'est sans parler du démentèlement de la centrale en elle même ! On nous bassine avec le 4ème génération de centrale, baliverne. Le renouvelable fonctionnel existe depuis quoi ? 10 ans. Combien de temps a mis le nucléaire pour aboutir à une production civile ? 25 ans. Laissez encore 10-15 ans aux EnR et nous en reparleront de leur viabilité.

Hannicare | 12 octobre 2011 à 12h07 Signaler un contenu inapproprié

L'empreinte carbone du solaire : Parlons-en. L'année passée il a été estimé (cf. Carbon footprint assessment of photovoltaic modules manufacture scenario - Domingez & Ramos) qu'il fait compter en moyenne 43gCO2 par Kwh produit (un Kw/h gaz naturel 186 gCo2).
La phase de fabrication du silicium tient pour 60% de se chiffre. Maintenant gardez à l'esprit que le processus de recyclage d'une cellule est au point (cf. Deutsche Solar & PV cycle). Nul besoin de chauffer du quartz à nouveau ; mécaniquement le coût en carbone diminuera donc encore.
Abordons le thème du stockage comme vous le demandez, savez-vous qu'RTE favorise systématiquement l'injection électrique des centrales nucléaires, qui ne peuvent donc pas stocker elle non plus ! Cependant l'option solaire permet la génération d'hydrogène par electrolyse. Procédé aisé qui, lui, peut être sotcker et utiliser ensuite par cogénération. Cher AtomicBoy44, rendez vous à l'évidence, la potentialité des EnR sont à leur balbutiements. Il n'est pas question ici d'être l'idiot utile écolo bobo. Ca en devient durable-ement pertinent.

Je terminerai avec l'aspect financier. La CSPE, mécanisme trouble, sachez qu'elle est avant tout collecté par EDF, GDF-Suez, Véolia principaux instigateur de projets EnR. Cette taxe est une augmentation de tarif déguisée. Mon prix de 7c€ par KW/h n'intègre pas la CSPE, c'est un coût de revient. Après avoir déduit mes avantages fiscaux, par soucis de transparence dans nos échanges, j'arrive à 12c€/Kwh.

Hannicare | 12 octobre 2011 à 12h30 Signaler un contenu inapproprié

Dernier point à réaliser, le nucléaire ou même l'éolien offshore, centralise la production afin de centraliser le profit. Ne pas engager de refonte du réseau, c'est refusé l'autonomie énergétique que peu de plus en plus atteindre un foyer. C'est trop dangereux pour les fondements même des acteurs "historiques" en place.

Hannicare | 12 octobre 2011 à 12h35 Signaler un contenu inapproprié

vous me pensiez partial, je constate que nous campons chacun sur nos positions. Vous êtes contre le nucléaire, et moi je suis pour mais aussi pour les ENRs. Vous dites que les progrès du nucléaire ont été lents et que ceux des ENRs le seront aussi forcement. Je crois qu'il y a tout de même une grosse différence entre hier et aujourd'hui : l'abondance et le prix de l'énergie disponible. Les hydrocarbures fossiles abondant et bon marché c'est fini !(voir blog matthieu auzanneau), et malgré une augmentation de l'efficacité énergétique de 30% en 30 ans, nous ne rattraperons jamais le temps que nous avons perdu a gaspiller massivement.
Si vous comparer le nucléaire avec les ENRs de demain, alors il faut les comparer avec le nucléaire de demain !Vous écrivez baliverne en ce qui concerne la 4eme génération, mais je vous rappelle que nous avons de l'avance dans le domaine (superphenix est mort, pas phœnix). Par ailleurs le réacteur ASTRID n'est pas un mythe !Et puis, il serait encore plus irresponsable de ne pas chercher de solution pour les actinides.
Vous "croyez" au miracle de l'abondance énergétique avec les ENRS, moi je regarde les chiffres de l'AIE, des fabricants de photopiles, des constructeurs de centrales nucléaire et fossile... Les 43g il faut les ajouter au 186 émis par le gaz car la nuit le soleil ne brille plus et alors il faut allumer les centrale a gaz (ou couper l'alimentation !). L'article ne souligne t-il pas + de fossile en 2011?

AtomicBoy44 | 12 octobre 2011 à 14h41 Signaler un contenu inapproprié

Camper une position ou apporter des contre-arguments ?
il n'a pas été question de dire que les progrès du nucléaire ont pris trop de temps, c'est à titre comparatif que ces chiffres sont avancés.
Et si le fossile bon marché est terminé, et rappelons que le nucléaire est basé sur le fossile (ressources finies), raison de plus de mettre l'accent sur le développement d'énergies basées sur l'infini.
Il faut prendre de la hauteur sur ces sujets, marémotrice, biométhanisation, solaire, PV-hydrogène, thermique, éolien, géothermie, tant de solutions envisageables, un mix énergétique dans le mix énergétique.
Ces technologies s'inscrivent dans le principe même de développement durable. Le nucléaire non, même avec ASTRID comme vitrine, c'est d'ailleurs la seule techno de 4ème génération fonctionnant sur les déchets nucléaires. J'appelle ça de la communication de bonne conscience.
La décroissance énergétique est un pincipe vendu par des groupes rentabilisant au maximum leurs centrales "vache à lait".
Négligeant par là même les principes économiques de l'investissement source de croissance et de la diversification limitant les risques. Mais ayant bien compris qu'il est difficile de faire payer cher une chose tellement abondante qu'elle est inquantifiable.
Il n'y a pas quasiement plus d'obstacles, juste un choix de société à faire mais vous êtes le digne représentant de l'embrigadement du lobby nucléaire, il nous reste beaucoup de travail.

Hannicare | 12 octobre 2011 à 17h16 Signaler un contenu inapproprié

L'U235 est fossile, certes, mais si on compare le contenu énergétique, et même avec les pertes dues au rendement de carnot, les réserves prouvées nous permettent encore d'utiliser la fission pendant une bonne 50aine d'années, même avec l'augmentation massive actuelle du parc.
Le vent et le soleil ne sont pas infini (en volume), et c'est une mauvaise idée que de penser qu'une énergie infini est une bonne chose pour l'humanité ...Par ailleurs, si elles sont infini dans le temps, les ressources pour construire les machines qui les exploitent ne sont pas + infinies que l'U235. Et je penses, encore une fois que c'est une mauvaise idée de faire croire çà aux gens. Le mix énergétique dans le mix énergétique dont vous parler me plait bien, mais encore une fois, si on compte avec le volume total (GWh/an), ces énergies étalées ne permettent pas de se passer du nucléaire.
Avec ASTRID, il ne s'agit pas que de fonctionner (en fait réduire en volume et en rayonnements) sur les déchets (actinides), mais aussi d'utiliser l'énorme volume d'U238 (uranium appauvri), 95% des déchets, représentant + de 1000t a la hague !Et aussi plus de 1000ans...pas infini, mais de quoi faire la transition en douceur.
Et puis, toute technologie a sa vitrine avant de fabriquer en masse.
Sur la décroissance énergétique, je ne pense pas que greenpeace et autre parti de la décroissance ou sortir du nucléaire rentabilisent des centrales, ou alors il faudra leur expliquer a eux.
Le nucléaire sera aussi de la transitio

AtomicBoy44 | 13 octobre 2011 à 11h24 Signaler un contenu inapproprié

Le manque de vent, par son irrégularité, disqualifie les éoliennes, mais il peu judicieux de le comparer avec les étiages insuffisants en été.
Ces étiages sont prévisibles , ils sont encore peu fréquents, et surtout les anti-cyclones se mettent en place aussi bien en hiver qu'en été, alors la défaillance des éoliennes a des conséquences bien plus lourdes. Vouloir en compenser la distribution géographique imposerait un programme colossal de lignes HT supplémentaires.De plus les anti-cyclones s'installent sur la plus grande partie de notre territoire.
Ces machines resteront plus visibles -hélas- que fiables.

sirius | 31 octobre 2011 à 00h11 Signaler un contenu inapproprié

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