La production nationale d'énergie primaire du mois de juillet a été supérieure de 4 % à son niveau d'il y a un an. La production nucléaire, grâce à une meilleure disponibilité des centrales, a progressé de 5,5 %. La production éolienne a fait un bond de 59 %, tandis que l'hydraulique chutait de 23 % à cause de la sécheresse. ''En cumul sur les 12 derniers mois comparés aux 12 mois précédents, la production nationale augmente de 7,4 % avec le retour à la normale du nucléaire'', note le service des statistiques du ministère de l'Ecologie (SOeS) dans une note de conjoncture publiée le 8 septembre.
Grâce à cette hausse de la production, la France a atteint un niveau record d'indépendance énergétique : 48,8 % en cumul sur les 12 derniers mois et 52,9 % en juillet.
La consommation totale d'énergie primaire de juillet 2011 a été quant à elle inférieure de 0,8 % à son niveau de juillet 2010. La raison : un jour ouvré en moins, une moindre activité, une température moyenne très faible (18,3°) et donc une faible utilisation de la climatisation qui ont induit une diminution importante de la consommation de pétrole et de charbon dans les centrales.
De ce fait, les émissions de CO2 liées à la combustion de l'énergie ont baissé de 6 % en juillet par rapport à l'année précédente, de 1 % en cumul sur un an, soit 7,6 % en dessous du niveau de 1990.