La dernière enquête de la DGCCRF en matière de contrôle des produits chimiques, rendue publique le 15 avril, révèle un taux d'anomalies de 30%. La période durant laquelle ont été effectués ces contrôles n'a en revanche pas été révélée. Cette direction relevant du ministère de l'Economie organise chaque année deux plans de contrôle pour s'assurer de la conformité des produits chimiques et biocides aux exigences réglementaires.
Le contrôle a porté sur 5.200 produits et 1.600 établissements. Les inspecteurs ont adressé 317 avertissements et établi 25 procès-verbaux. Les anomalies portaient principalement sur des défauts d'étiquetage ou la présence de produits non autorisés. Un certain nombre de produits non conformes, comme des décapants interdits contenant du dichlorométhane ou des bouteilles d'ammoniac étiquetées à tort "alcool à brûler", ont été retirés du marché.
"Les contrôles ont permis de repérer également des produits corrosifs à l'emballage détérioré et des ventes de produits biocides périmés ou de produits en poudre dont les emballages n'étaient pas hermétiques", ajoute la DGCCRF. Les enquêteurs ont été amenés aussi à demander le retrait d'allégations trompeuses, de type "naturel" ou "écologique", incompatibles avec les dangers des produits.