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Actu-Environnement

La programmation des énergies renouvelables à l'horizon 2023 prend forme

Energie  |    |  F. Roussel

La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a rendu publics vendredi 13 novembre les objectifs de développement des énergies renouvelables à l'horizon 2023. La loi sur la transition énergétique et la croissance verte prévoit de porter la part des énergies renouvelables à 32% de la consommation finale d'énergie en 2030 contre 14,2% en 2013. Pour atteindre cet objectif, la France mise sur sa Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE).

Une première série d'objectifs et d'orientations va être soumise à consultation des parties prenantes lors du prochain comité de suivi prévu le 19 novembre. Le ministère propose ainsi de porter la puissance installée en éolien terrestre et solaire à 24.000 MW en 2018 contre 14.700 MW fin 2014 et à 36.000 MW voire 43.000 MW en 2023.

Pour la production de chaleur à partir de biomasse, le ministère mise sur une production de 12.000 ktep en 2018 contre 10.700 ktep fin 2014 et une fourchette de 13.000 à 14.000 ktep d'ici 2023.

Quant à l'injection de biogaz dans le réseau, le ministère propose 1,7 TWh en 2018 contre moins de 1 TWh fin 2014, et 6 TWh d'ici 2023.

Un calendrier des appels d'offres jusqu'en 2019

Le ministère de l'Ecologie a également rendu public le calendrier des appels d'offres prévus pour les quatre prochaines années en matière de photovoltaïque, biomasse, méthanisation, éolien en mer et petite hydroélectricité (cf. encart image).

Pour le Syndicat des énergies renouvelables (SER), ces premiers éléments donnent une visibilité à moyen terme à la plupart des filières, en ligne avec les objectifs de la loi de transition énergétique pour la croissance verte.

Le syndicat note toutefois que pour les filières émergentes, énergies marines et éolien en mer en particulier, le calendrier est moins ambitieux. "Il nécessiterait d'être revu pour leur permettre de réduire leurs coûts et faire en sorte que la France reste dans la compétition internationale et bénéficie des retombées économiques associées à leur déploiement", prévient le SER. "Pour d'autres filières, telles que les biocarburants ou la géothermie, qui sont dans l'attente d'une feuille de route précise, le SER portera des propositions les concernant".

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