Sur les 277 projets soumis à l'occasion des deux appels à projets du programme environnement-santé-travail 2020, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a finalement retenu 34 projets (1) . Dotés d'un montant total de 7 millions d'euros, les appels à projets concernaient, pour l'un, les thématiques santé-environnement et santé-travail (dont deux millions d'euros dédiés aux perturbateurs endocriniens) et, pour l'autre, les radiofréquences et la santé. Au final quatre projets (2) concernent la thématique radiofréquences et santé.
Parmi les thématiques plus générales, dix-sept projets portent sur les agents chimiques, dont dix sur les perturbateurs endocriniens et cinq sur les produits phytopharmaceutiques. Par exemple, une étude va s'intéresser à l'impact sur la reproduction et la fertilité de résidus d'anti-inflammatoires non stéroïdiens et d'hormones dans les eaux potables. Parmi ceux-ci, dix visent les effets cocktail, dont notamment une étude sur l'effet cocktail des antibiotiques sur les communautés bactériennes des égouts. Deux projets concernent la problématique émergente des micro-plastiques (3) . Six portent sur les questions de la qualité de l'air intérieur ou extérieur, dont deux sur la pollution atmosphérique et deux sur les particules et nanoparticules (4) en milieu professionnel. Deux projets (5) retenus par l'Anses s'intéressent à la pollution lumineuse, dont un à son effet comme perturbateur endocrinien.