Piloté par la France et le Royaume-Uni, ce programme de recherche vise à ''garantir un approvisionnement sûr et durable en denrées alimentaires'' tout en limitant l'impact de l'agriculture (environ 14 % des émissions mondiales de GES) sur le changement climatique, alors que la population mondiale devrait atteindre neuf milliards de personnes d'ici à 2050. Cela va entraîner ''une augmentation de 50 % de la demande alimentaire d'ici à 2030'' tandis qu'il est prévu ''une forte augmentation de la demande de biomasse à des fins non alimentaires comme les biocombustibles'', a souligné la Commission.
L'objectif de cette initiative de programmation conjointe est de réunir les chercheurs, d'accroître ''l'efficacité des financements nationaux qui s'élèvent à plus d'un milliard d'euros chaque année, de partager les résultats actuels de la recherche et de coordonner les travaux futurs pour éviter les doublons et optimiser la rentabilité''. Elle doit contribuer au programme économique stratégique ''Europe 2020''.
Outre la France et le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Autriche, Chypre, le Danemark, l'Espagne, l'Estonie, la Finlande, la Hongrie, l'Irlande, Israël, l'Italie mais aussi la Norvège, les Pays-Bas, la Roumanie, la Slovaquie, la Suède, la République tchèque et la Turquie participent à l'ITC.
La Commission doit soutenir à hauteur de 2 millions d'euros par an le nouveau programme de recherche. Au total, les investissements publics dédiés à l'agriculture, à l'alimentation et au changement climatique représentent environ 1,3 milliard d'euros par an en Europe.