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Actu-Environnement

Le projet Desertec ne fait pas l'unanimité dans les pays du MENA

Energie  |    |  F. Roussel
Selon le quotidien émirati The National, l'Algérie renonce à participer au projet européen Desertec. La même source rapporte que ''la décision de l'Algérie a été un coup dur pour le reste des pays partenaires qui ont perçu cette décision comme une mauvaise nouvelle''.

Initié durant l'été 2009, le projet Desertec consiste à construire un grand nombre de centrales solaires thermiques dans les déserts de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient (MENA) afin d'alimenter ces pays et l'Europe en électricité renouvelable.
De nombreuses sociétés ont rejoint le projet soit en tant qu'associé comme Saint-Gobain-Solar (France), Enel Green Power (Italie), Nareva Holding (Maroc) et RED Electrica (Espagne) ou en tant que partenaires (First Solar, IBM Deutschland ou encore Terna Energy).
Certaines institutions politiques et gouvernementales ont elles aussi décidé d'y apporter leur soutien mais les acteurs de la région MENA restent trop peu nombreux.

Récemment, le consortium industriel a également décidé de changer de nom selon l'ambassade de France en Allemagne. Seule l'organisation à but non-lucratif DESERTEC gardera l'exclusivité de la ''marque'' tandis que les industriels se regroupent sous l'appellation DII GmbH. La séparation est semble-t-il le fait d'un commun accord. ''De l'avis des entreprises concernées, la confusion entre la fondation et le consortium a certes entraîné une forte médiatisation du projet industriel, mais n'était pas toujours favorable à DII, car DESERTEC représente une vision, et parfois des attentes en partie irréalistes'', explique l'ambassade de France.

Réactions2 réactions à cet article

Algérie en moins...tout le maghreb en plus

Etonnant pour l'algérie de rater une occasion de verdir son image. Cela dit, si le Maroc, la Tunisie, la Lybie, le proche et le moyen Orient se joigne au projet, l'Algérie finira certainement par se rattacher aux wagons...

arthur duchemin | 09 septembre 2010 à 10h11 Signaler un contenu inapproprié
information inexacte

Nous observons, depuis quelques jours, des articles concernant la Dii et-ou Desertec dans la presse internationale. Récemment le National, un journal d’Abu Dhabi, a écrit des faits imprécis et donc faux. Cet article a été relayé, sans contrôle, par certains sites et journaux. Une des erreurs était que, selon eux, l’Algérie ne voudrait pas rejoindre Desertec , se détournait du projet Desertec .. . Nous avons des associés remarquables en Algérie parmi lequel la plus grande société privée Cevital, un actionnaire en vue de la Dii. Des pourparlers ont eu lieu à plusieurs reprises avec le gouvernement algérien, ils ont été très agréables et constructifs. Le gouvernement algérien ne se détourne en rien du projet Desertec . Ils ont des questions uniquement sur le comment, quand et où. Les Algériens savent très bien ce qu'ils veulent. Ils soulignent le besoin pour leur pays de développer les technologies solaires et éoliennes . C'est entièrement conforme avec la philosophie de la Dii et il est très sage pour eux de se poser ce type de questions.

francis135 | 14 septembre 2010 à 22h17 Signaler un contenu inapproprié

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