Initié durant l'été 2009, le projet Desertec consiste à construire un grand nombre de centrales solaires thermiques dans les déserts de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient (MENA) afin d'alimenter ces pays et l'Europe en électricité renouvelable.
De nombreuses sociétés ont rejoint le projet soit en tant qu'associé comme Saint-Gobain-Solar (France), Enel Green Power (Italie), Nareva Holding (Maroc) et RED Electrica (Espagne) ou en tant que partenaires (First Solar, IBM Deutschland ou encore Terna Energy).
Certaines institutions politiques et gouvernementales ont elles aussi décidé d'y apporter leur soutien mais les acteurs de la région MENA restent trop peu nombreux.
Récemment, le consortium industriel a également décidé de changer de nom selon l'ambassade de France en Allemagne. Seule l'organisation à but non-lucratif DESERTEC gardera l'exclusivité de la ''marque'' tandis que les industriels se regroupent sous l'appellation DII GmbH. La séparation est semble-t-il le fait d'un commun accord. ''De l'avis des entreprises concernées, la confusion entre la fondation et le consortium a certes entraîné une forte médiatisation du projet industriel, mais n'était pas toujours favorable à DII, car DESERTEC représente une vision, et parfois des attentes en partie irréalistes'', explique l'ambassade de France.