Le Conseil encourage par conséquent la recherche dans le secteur et évoque notamment les OGM. Côté bonnes pratiques, le CES plébiscite la réduction de l'utilisation des pesticides et l'interdiction des substances les plus dangereuses pour la santé. Pour lui, il s'agit surtout de mettre à profit le Grenelle de l'environnement en adaptant ses propositions aux réalités du terrain.
Par ailleurs, le Conseil Economique et Social souligne la nécessité d'un nouveau pacte entre les citoyens, les agriculteurs, les scientifiques et les responsables politiques. Le CES fait notamment référence au débat houleux déclenché par les OGM : pour sortir de l'impasse et éviter que d'autres sujets évoluent vers des oppositions stériles entre « pros » et « antis », il considère qu'il y a lieu de tirer parti des expériences concluantes en matière de débat public ayant fait leur preuve en France comme dans d'autres pays, explique-t-il.
Enfin, pour le CES, il devient essentiel de développer la recherche et l'expertise autour du caractère multifonctionnel de l'agriculture et en particulier de ses externalités positives. L'intitulé même du Ministère chargé de l'agriculture devrait rendre compte du caractère désormais multifonctionnel de l'agriculture, en évoluant, par exemple, vers le « ministère de l'Agriculture, de l'alimentation, de la pêche et du développement rural », propose même le CES.
Article publié le 25 juin 2008