L'empreinte écologique est un instrument qui permet de mesurer la surface de terre nécessaire pour produire les biens de consommation et absorber les déchets. L'empreinte de l'humanité a pour la première fois dépassé la biocapacité totale de la Terre en 1980.
Ce texte proposait l'utilisation de l'empreinte écologique comme un outil d'évaluation des politiques publiques de protection de l'environnement et préconisait de diviser par deux l'empreinte écologique de la France en quinze ans.
Dans un rapport récent, le Conseil Economique et Social Européen rappelait que l'empreinte écologique est le meilleur indicateur global disponible sur le développement environnemental soutenable .
Pour autant, les élus UMP ont rejeté la proposition de loi des Verts, jugeant cet indicateur n'était pas fiable , au motif qu'il ne permettait pas d'obtenir des données notamment sur les milieux aquatiques, le nucléaire ou la biodiversité .
Patrick Ollier (UMP), président de la Commission des affaires économiques, de l'environnement et du territoire de l'Assemblée nationale, a jugé trop grand l'écart entre le principe et sa mise en œuvre législative , sans pour autant proposer amender la proposition de loi.
Le ministre d'Etat Jean-Louis Borloo a exprimé son accord sur le fond avec cette proposition, mais il a estimé que ce n'était pas la bonne façon de procéder . Il en a appelé à attendre les résultats des travaux sur le sujet engagés, à sa demande, par le Commissariat général au développement durable et par le Conseil économique, social et environnemental.
La députée (Verts) Martine Billard a regretté que pour l'environnement, il n'y ait jamais urgence. Quand il s'agit du travail du dimanche, il faut tout arrêter et passer en force .