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Actu-Environnement

Qualité de l'air dans le métro : l'association Respire reproche à la RATP de ne pas alerter les usagers

Risques  |    |  F. Roussel

La bataille entre l'association Respire et la RATP se poursuit. Cette fois, l'association spécialisée dans la qualité de l'air, porte plainte contre la régie pour « tromperie aggravée et blessures involontaires ». Elle lui reproche de s'abstenir « délibérément d'alerter les usagers de son réseau sur les risques qu'ils encourent. » « La RATP entretien une forme d'omerta sur la pollution de l'air dans le métro. Elle prétend qu'il n'y a pas de problème. Mais il faut dire la vérité aux gens. Le déni de la RATP est une composante essentielle du problème », déclare Olivier Blond, directeur de Respire.

L'association compte baser son argumentation sur le code de la consommation et plus précisément son article L. 111-1 qui met à la charge de tout professionnel une obligation générale d'information envers les consommateurs avant qu'ils ne soient liés par un contrat de vente de biens ou de fourniture de services. Selon l'association, le fait de voyager dans un environnement non-pollué est une « qualité substantielle » de la prestation attendue par l'ensemble des usagers. « Il s'agit d'une tromperie sur les risques inhérents à l'utilisation du service fourni, dans la mesure où la RATP passe sous silence les conséquences sanitaires auxquelles ces clients sont exposés », expose l'association.

En réponse à l'attaque, la RATP se défend en mettant en avant la « robustesse et la transparence » de son réseau de mesures et de surveillance de la qualité de l'air du métro. « L'entreprise communique les données des mesures, consultables en temps réel via un site dédié », explique-t-elle tout en rappelant ses différentes pistes pour réduire cette pollution : expérimentation de solutions de traitement d'air, généralisation de système de freinage sans frottement, renouvellement des ventilateurs, etc.

Réactions2 réactions à cet article

L'air ne peut être que pire, mais de façon modérée que celui de la surface, en effet beaucoup des polluants sont plus lourds que l'air, l'ozone par exemple.
C'est la ville qu'il faut dépolluer entièrement: interdiction des diésels, gratuité pour le stationnement des véhicules électriques ou gpl, vitesse limitée à 30 km/h pour tout véhicule essence et hybride si fonctionnement non électrique 'accu à plat. idem gpl tournant en essence.
Et s'il est impossible de ne pas rouler sans diésel dans Paris, taxe de 100€ toutes les 6h. y compris sur le périf!
On ne peut que regretter que le métro ne soit pas aérien.
Pour le RER, il doit être possible de stocker de l'air en campagne et aérer en air frais au retour du train.

pemmore | 24 mars 2021 à 12h21 Signaler un contenu inapproprié

C'est un très vieux dossier. Désolé penmore mais le problème n'est pas lié à la motricité des métros (quoi que pour l'ozone...) mais principalement aux particules dues aux frottements (pneumatiques et freinage) qui ne sont pas associées au maudit Diesel.
Comme quoi, la diabolisation n'est pas une méthode valable pour une bonne gestion de l'environnement et de la santé des usagers.
Une taxe n'est pas une solution non plus et une "grande loi" non plus, n'en déplaise aux "citoyens' qui règlent le climat : si c'était le cas, la France serait la première économie mondiale !

Albatros | 24 mars 2021 à 17h05 Signaler un contenu inapproprié

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