Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Qualité de l'air : le Pays du Mont-Blanc lance un appel à projets

Gouvernance  |    |  R. Boughriet

La communauté de communes Pays du Mont-Blanc (CCPMB), en Haute-Savoie, souhaite soutenir les structures de recherche (laboratoires, universités, associations et entreprises) menant des études de tous types sur la qualité de l'air sur son territoire. Elle lance, jusqu'au 3 octobre 2022, un appel à projets (1) pour approfondir la connaissance scientifique. Une enveloppe globale de 70 000 euros est prévue pour l'ensemble des subventions qui seront accordées.

Dans le cadre des deux plans de protection de l'atmosphère (PPA) adoptés avec d'autres intercommunalités de la vallée de l'Arve, la CCPMB « s'engage, par des actions concrètes, à améliorer la qualité de l'air et la santé des habitants ». Les connaissances sur la qualité de l'air sont « nombreuses » dans la vallée, indique-t-elle. Les mesures disponibles sont néanmoins celles des stations réglementaires installées en fond de la vallée. « Il n'est pas possible de connaître la qualité de l'air en temps réel sur les côteaux de notre vallée ou dans les villages en moyenne montagne et dans les vallées secondaires, qui peuvent présenter des aérologies différentes. Seule la modélisation permet d'estimer cette qualité de l'air. En particulier, l'amélioration de la connaissance locale de la qualité de l'air respiré par les habitants supposerait notamment d'affiner les mesures en temps réel et notamment à différentes altitudes », souligne la CCPMB.

1. Accéder au cahier des charges de l'appel à projets
https://www.ccpmb.fr/connaissances-qualite-de-lair-appel-a-projets/

Réactions6 réactions à cet article

Je suis un lecteur assidu de cette newsletter très bien faite depuis deux ans. Je m'aperçois que cette newsletter est source d'une colère grandissante. Ici, il s'agit d'un nouveau dispositif administratif pour distribuer 70 K€ en subventions.

1. Pour avoir travaillé avec les pouvoirs publics, je peux témoigner de la structure de coût de ces opérations. Pour distribuer 70 K€ à divers bénéficiaires il faut des fonctionnaires, une chaîne de commandement et de contrôle, du temps et des moyens qui rendent l'opération inepte au regard de l'enjeu.

2. Ces opérations de petit commerce de détail illustre une réalité terrifiante lorsqu'on place côte à côte le rapport du GIEC et le bilan de notre ministère de la transition écologique. Le GIEC a un budget de 6 Millions € et notre seul ministère de l'environnement dépense chaque année 50 MILLIARDS d'€.

Votre avis ?

henri le roy | 22 août 2022 à 09h32 Signaler un contenu inapproprié

Et rien de concret sur les transports collectifs principalement.

René Sournia | 22 août 2022 à 18h18 Signaler un contenu inapproprié

Rien de concret comme une forte politique de développement des transports en commun.
Encore du vide.

René Sournia | 22 août 2022 à 20h10 Signaler un contenu inapproprié

Euh, le GIEC n'est pas un employeur, il ne fait que réunir divers experts pour réaliser ponctuellement des études "théoriques" (je mets bien entre parenthèses) sur quelques sujets précis, c'est bien çà? .... un ministère est un employeur qui travaille sur un nombre de missions particulières plus importantes, avec du personnel à rémunérer ainsi qu'un budget à distribuer aux collectivités pour y parvenir.
Je ne suis pas certain que le GIEC connaisse précisément et finement le constat de l'air autour du Mont Blanc comme la com com souhaite le connaitre... mais c'est vrai que lorsqu'on parle dépense publique, on assiste souvent à une levée de boucliers sur l'utilisation de "nos impôts".... quand on ne paie rien, c'est vrai que c'est mieux pour notre porte monnaie, et après tout, on se contentera du rapport du GIEC à ce sujet .....

nimb | 23 août 2022 à 09h35 Signaler un contenu inapproprié

« Il n'est pas possible de connaître la qualité de l'air en temps réel sur les côteaux de notre vallée ou dans les villages en moyenne montagne et dans les vallées secondaires, qui peuvent présenter des aérologies différentes. Seule la modélisation permet d'estimer cette qualité de l'air." J'en ai assez des modélisations, qui ne prennent en compte que ce qui les "intéresse" et font passer à la trappe des secteurs entiers du territoire, fortement impactés, uniquement dans le but de minimiser les problèmes. Ce n'est pas compliqué de mettre des sondes et d'en relever les données en temps réel, oui mais voilà , là on a les vrais résultats qui fâchent....donc on modélise n'importe quoi et ensuite on fait gober aux riverains des données fausses , tronquées et qui vont toujours à contre sens de ce qu'ils constatent par eux-mêmes et permettent de se dispenser de mettre en œuvre ce qu'ils demandent : plus de protection.. Un exemple parlant: les plans d'exposition au bruit qui entourent les autoroutes ou les aéroports. C'est curieux mais on trouve des populations qui vivent à proximité immédiate des nuisances, à qui on fait croire qu'ils ne sont pas dans le PEB.
"Non ! On vous dit votre maison n'est pas dans le PEB !"
"Oui mais je suis soumise à de plus en plus de bruit qui me provoquent des troubles importants..."
"Mais non! puisqu'on vous dit que vous n'y êtes pas ! N'insistez pas!"

gaïa94 | 23 septembre 2022 à 15h23 Signaler un contenu inapproprié

suite: c'est comme cela que les problèmes ne sont jamais résolus en France, le but du Ministère étant d'occuper ses fonctionnaires, non pas à chercher des solutions aux demandes de la population, mais à faire perdurer le système coûte que coûte. A faire patienter les victimes avec des soi-disant "études" qui n'aboutissent jamais à rien .La Commission Européenne a bien compris à qui elle avait à faire, puisqu'elle en vient à condamner de plus en plus souvent la France pour manquements répétés à la législation. C'est une véritable honte pour nos institutions et pour les fonctionnaires qui y travaillent , très conscients eux , de perdre leur temps et de gaspiller l'argent public.

gaïa94 | 23 septembre 2022 à 15h32 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Rachida Boughriet

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager