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Actu-Environnement

La ministre de l'Écologie met en ligne le bilan de la qualité de l'air 2006 en France

La baisse des concentrations dans l'air ambiant se poursuit pour les oxydes d'azote et le dioxyde de soufre mais des efforts de réduction des émissions sont encore nécessaires. En outre l'augmentation des niveaux de fond en ozone est préoccupante.

  |  C. Seghier
Le bilan national de la qualité de l'air en France en 2006* vient d'être publié par le ministère de l'Ecologie et du Développement durable. Pour Nelly Olin, ministre de l'Écologie et du Développement durable, l'année 2006 est dans le prolongement des tendances observées en 2005. À ce titre, elle se félicite que, pour certains polluants comme les oxydes d'azote et de soufre, la baisse des concentrations dans l'air ambiant se poursuive en 2006.
Elle souligne, toutefois, que des efforts de réduction des émissions sont encore nécessaires. En effet, des dépassements des valeurs limites pour la protection de la santé sont toujours constatés, notamment en situation de proximité automobile (pour les oxydes d'azote et les poussières) ou industrielle (pour le dioxyde de soufre).
L'augmentation des niveaux de fond en ozone (03) reste également préoccupante.

Ainsi, les mesures en faveur de la qualité de l'air proposées le 14 février dernier par Philippe Richert**, vice-président du Sénat, dans le cadre de sa mission auprès de Nelly Olin, seront examinées avec attention, en particulier celles qui visent à la réduction des émissions de polluants, indique la ministre dans un communiqué.

La ministre de l'Écologie rappelle par ailleurs qu'au 1er janvier 2007, une modification des modalités de mesures des poussières (PM10) a [NDLR : enfin] été mise en place dans les réseaux de surveillance de la qualité de l'air afin de rendre les résultats de mesure équivalents à la méthode de référence fixée par la réglementation européenne. L'ajustement des mesures pourra conduire à un accroissement du nombre de dépassements des valeurs limites journalières. Les moyennes annuelles ne seront pas ou très peu affectées.

La surveillance de la qualité de l'air est actuellement réalisée sur tout le territoire français par 36 associations agréées (AASQA), à l'aide notamment d'environ 2.200 capteurs automatiques répartis sur plus de 750 stations fixes. Ce dispositif permet aux habitants des 55 agglomérations de plus de 100.000 habitants de disposer d'informations en continu sur la qualité de l'air. Le reste du territoire fait l'objet d'une surveillance soit par des moyens automatiques, soit à l'aide de campagnes de mesures ou d'outils de modélisations.


* Bilan

**https://www.actu-environnement.com/ae/news/loi_air_climat_energie_2276.php4

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