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Actu-Environnement

Radiofréquences : six associations dénoncent des conflits d'intérêts de la part de l'Anses

Risques  |    |  F. Gouty

Cinq des douze associations membres du comité de dialogue « Radiofréquences et santé » de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) ont annoncé « suspendre leur participation », ce mercredi 8 mars. L'association Alerte Phonegate, le Centre de recherche et d'information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques non ionisants (Criirem), le collectif Vigilance Franklin (CVF), les associations Robin des toits et Santé-Environnement-Rhône-Alpes (Sera) ainsi que l'association Zones blanches (AZB), qui ne fait pas partie du comité de dialogue, s'interrogent sur « l'utilité de leur présence » en l'absence des « conditions d'un véritable dialogue » et de « la rigueur scientifique qui devrait prévaloir en matière d'évaluation des risques liés aux champs électromagnétiques ».

La décision de ces associations s'inscrit en réaction à l'organisation d'une rencontre scientifique, le 23 novembre dernier à Paris, par l'Anses et le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle a consisté en un état des lieux des études menées par les deux institutions sur les effets sanitaires (sur le cerveau et vis-à-vis de certains cancers) d'une exposition aux ondes radiofréquences, principalement liées à la téléphonie mobile. « Au lieu et place d'un état des lieux objectif des connaissances, c'est à une conférence orientée que nous avons assisté, déplorent les associations. En effet, le choix des études présentées, ainsi que les experts invités, dont les liens d'intérêt avec les industriels de la téléphonie mobile sont connus, en étaient le reflet sans équivoque. »

Avant de réintégrer le comité, les associations demandent ainsi à l'Anses qu'une « clarté soit faite sur les conflits d'intérêts qui minent les études proposées » et que « les analyses et propositions rigoureuses des associations soient prises en compte, ce qui n'a pas été le cas (…) en ce qui concerne le rapport 5G ». Contactée par Actu-Environnement, l'Anses a simplement déclaré « prendre acte de la position des associations ».

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