Pour les trois Académies, ces allégations ''ont inquiété sans raison l'opinion publique en faisant croire à l'existence de risques sanitaires alors que les expertises collectives sont unanimes pour dire que ces risques ne sont pas avérés''. Elles saluent le travail considérable effectué par l'agence mais dénoncent les conclusions de celle-ci. Selon les académiciens, l'avis de l'Afsset repose sur 11 études qui rapportent des effets biologiques liés aux radiofréquences, études qui n'ont pas été validées : ''aucune d'entre elles n'a été répliquée alors qu'un critère essentiel de validation scientifique demeure la réplication de la même expérience par d'autres équipes avec l'obtention des mêmes résultats''. Ils s'étonnent que la présentation de ce rapport insiste ''sur les 11 études rapportant des effets. Ces études justifient un essai de réplication mais ne constituent pas pour autant des signaux d'alerte crédible''.
Et de rappeler que la réduction d'exposition aux antennes-relais en les multipliant et en réduisant leur puissance augmente, dans certains cas, la puissance d'émission du téléphone portable en passant d'une zone de couverture à une autre. Or, ''l'exposition au téléphone portable est 100 à 100.000 fois plus élevée que celle aux antennes''.