Dans le cadre du plan de sortie du glyphosate, les r...

Selon une étude des ministères de la Transition écologique et de l'Agriculture, les alternatives au glyphosate dans les zones non agricoles sont très limitées. Leurs gestionnaires sont les oubliés du plan de sortie, tout comme la recherche publique.
Dans le cadre du plan de sortie du glyphosate, les r...
Florence Roussel, journaliste
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Une autre piste est à encourager dès lors qu'il n'y a pas d'obligations techniques et/ou de sécurité : éduquer le regard des utilisateurs des espaces publics et privés pour l'acceptation de la végétation sauvage. Il n'y a pas de "mauvaises herbes" mais des adventices, on peut parfaitement tolérer qu'elles poussent au pied des arbres d'ornement et à la jointure trottoir/mur (un passage annuel suffit généralement afin de s'assurer que des ligneux ne s'y installent pas), un cimetière peut-être raisonnablement enherbé sans que cela constitue un outrage, etc. Pas mal de communes l'ont déjà fait et, à ma connaissance, aucun maire n'a jusqu'à présent été lynché par ses administrés pour ce motif (ni aucun autre, fort heureusement).
J'observe encore trop souvent une obsession à faucher la végétation x fois au printemps le long de voies communales alors qu'elle ne gène personne, hormis le regard des élus. Au contraire même : les épareuses mutilent parfois ça et là des espèces de plantes devenues rares, dont certaines sont protégées par la loi, plaçant ainsi les maires dans l'illégalité (néanmoins jamais constatée), alourdissant inutilement les budgets de fonctionnement et privant certains de leurs administrés intéressés par la botanique de belles observations.