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Actu-Environnement

L'OMC réclame plus de coopération entre les pays dans le commerce de ressources naturelles

L'Organisation mondiale du commerce (OMC) a appelé les pays à plus de coopération dans le commerce des ressources naturelles, lors de la publication vendredi 23 juillet de son rapport 2010 sur le commerce international. Car ''les règles de l'OMC n'ont pas été élaborées pour réglementer le commerce des ressources naturelles et elles ne répondent pas toujours convenablement aux spécificités du secteur'', admet l'organisation mondiale.

Les spécificités des ressources naturelles résident dans leur répartition géographique inégale, leur caractère épuisable, les externalités environnementales de leur exploitation qui ne se reflètent pas dans leur coût, la dépendance de certaines économies ainsi que la volatilité de leurs prix.

En 2008, le commerce de ce type de biens a représenté 3.700 milliards de dollars, soit près de 24% du commerce mondial. Ce commerce a crû en valeur de 20% par an pendant la dernière décennie.

Selon le directeur-général de l'OMC, le Français Pascal Lamy, ne pas se soucier de cette problématique ''pourrait être une source de tension croissante dans les relations commerciales internationales''.

Pour l'OMC, les ressources naturelles correspondent aux biens exploitables à l'état naturel et utilisables avec un minimum de transformation - combustibles, foresterie, mines et pêcheries. Cette définition exclut l'agriculture, car elle n'est pas assimilable à une activité extractive, ainsi que les produits à base de minerais requérant d'importants processus de transformation.

L'OMC permet aux pays de restreindre l'exportation de ressources naturelles au nom de la préservation de l'environnement. Mais trois réserves s'imposent : ''Premièrement, les mesures commerciales constituent souvent une politique de second rang pour remédier aux problèmes associés aux ressources naturelles. Deuxièmement, les restrictions au commerce ont des effets préjudiciables sur les autres pays, parce qu'elles influent sur les prix mondiaux ou parce qu'elles déplacent les profits entre importateurs et exportateurs. Troisièmement, les mesures commerciales et les mesures intérieures dans le secteur des ressources naturelles sont, dans certains cas, des substituts proches'', relève l'organisation.

Selon l'OMC, les taxes à l'exportation concernent 11% du commerce des ressources naturelles, contre 5% du commerce des autres marchandises. Les restrictions à l'exportation visant les ressources naturelles représentent 35 pour cent des restrictions à l'exportation notifiées.

La Russie, qui n'est pas membre de l'OMC, était le plus gros exportateur de ressources naturelles en 2008, pour une valeur de 341 milliards de dollars. Plus gros importateurs : les Etats-Unis, pour une valeur de 583 milliards de dollars.

La part des combustibles dans le commerce des ressources naturelles est passée de 57% en 1998 à 77% en 2008. Les produits de la forêt ont représenté 3% du commerce mondial en 2008, et les produits miniers 18%.

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