KPMG place l'aviation, la santé, le tourisme, les transports, le pétrole et le gaz ainsi que les services financiers dans la ''zone à risque'', c'est-à-dire que leur score est élevé pour ce qui est des risques les menaçant et bas pour ce qui est de leur préparation à ces risques, explique le cabinet d'audit dans un communiqué.
KPMG affirme que la totalité des 18 secteurs étudiés ne sont pas suffisamment préparés pour affronter les nouveaux risques liés au changement climatique.
Selon KPMG, les risques qui méritent davantage d'attention de la part des entreprises seraient les risques physiques, réglementaires et de réputation ainsi que le risque émergent de litiges. Le cabinet d'audit souligne que l'ampleur et l'impact potentiel de ces risques sont sous-estimés par tous les secteurs.
Bien que l'industrie pétrolière et gazière soit beaucoup mieux préparée que les autres secteurs de la ''zone à risque'', souligne KPMG, les problèmes auxquels elle est confrontée en font le plus risqué des 18 secteurs étudiés. A l'inverse, les transports sont un secteur beaucoup moins risqué, mais également le moins bien préparé de tous, selon l'étude.
Le rapport, intitulé ''Climate Changes Your Business'' s'appuie sur l'examen de 50 études portant sur les risques commerciaux et les répercussions économiques du changement climatique au niveau sectoriel. Ces publications ont été analysées et un ''score de risque'' a été attribué à chaque secteur.
Article publié le 19 mai 2008