Selon le rapport intitulé « Working for the Climate : Renewable Energy & The Green Job Revolution », le passage du charbon aux EnR évitera l'émission de 10 milliards de tonnes de CO2 et créera 2,7 millions d'emplois supplémentaires d'ici 2030 par rapport à la tendance actuelle. Ces nouveaux emplois contrebalanceraient les pertes prévues dans l'industrie du charbon estimées à près d'1,4 million par l'EREC et Greenpeace. Les chefs d'Etat peuvent aborder les crises jumelles de la récession économique et du changement climatique par l'investissement dans les énergies renouvelables, explique Sven Teske auteur du rapport pour Greenpeace. Pour chaque travail perdu dans l'industrie houillère, la révolution énergétique crée trois nouveaux emplois dans l'industrie des énergies renouvelables, ajoute-t-il.
Pour les ONG et les professionnels des énergies renouvelables, ces chiffres sont des arguments supplémentaires destinés aux chefs d'Etats attendus à Copenhague en faveur d'une croissance plus sobre en carbone et plus « verte ».
En France, Selon le ministère du développement durable, 600.000 emplois « verts » devraient être créés ou adaptés d'ici 2020 dans les secteurs conciliant la croissance économique et le respect de l'environnement. Un plan de mobilisation visant à anticiper les besoins et les mutations à venir devrait d'ailleurs être élaboré d'ici la fin de l'année.