L'INVS a donc préparé une étude qui avait pour objectif initial d'évaluer l'augmentation de risque de mésothéliome liée aux expositions environnementales des populations riveraines. Mais il s'est avéré que l'étude n'était pas faisable par manque de données. L'INVS a toutefois mené l'étude à son terme notamment dans une perspective méthodologique afin d'évaluer la pertinence des indices d'exposition retenus.
L'INVS conclu qu'aucun impact significatif n'est observé mais remarque qu'il est possible que l'étude au niveau national ait ''dilué'' le risque des industries les plus polluantes. L'institut estime néanmoins, qu'il existe suffisamment d'éléments probants à ce jour pour affirmer qu'il existe bien des cas de mésothéliome ou de pathologies dus à l'amiante parmi les populations riveraines d'anciens sites industriels.
Article publié le 13 août 2009