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Actu-Environnement

L'ICEB est critique face au rapport de l'OPECST sur la future RT 2012

Energie  |    |  S. Fabrégat
Selon l'Institut pour la conception environnementale du bâti, le rapport des députés Christian Bataille et Claude Birraux de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et techniques (OPECST) sur les évolutions de la future réglementation thermique 2012 ''assure la pérennité du tout électrique et fait régresser les objectifs du Grenelle''.

Selon l'institut, ''la plupart des propositions du rapport conduiraient à du surplace réglementaire, voire à de graves contre-performances énergétiques. Elles traduisent une profonde méconnaissance des solutions passives, et certaines d'entre elles n'apparaissent que comme de grossières propositions inspirées par les lobbies électriques.''

Parmi les critiques émises par l'ICEB, la limite du calcul de consommation électrique aux cinq usages, ''ceux de l'actuelle RT 2005, alors qu'on sait que la consommation réelle d'un bâtiment est de l'ordre du double de celle du calcul réglementaire, du fait des consommations cachées non couvertes par la réglementation, et qui ne bénéficient, évidemment, d'aucun effort d'économie (éclairage et ventilation des parkings, ascenseurs, éclairage extérieur, bureautique, électroménager …)''.

L'idée de ne pas soumettre les bâtiments tertiaires à un plafond de consommation pourrait également conduire à des ''gouffres énergétiques''. Quant au confort d'été, l'ICEB regrette que les députés proposent ''d'équiper tous les logements d'un système à choisir entre puits canadien, pompe à chaleur réversible ou autre système de climatisation'' plutôt que d'inciter au recours à des solutions passives (protections solaires, surventilation nocturne …).

Le plafond d'émissions de CO2 de 5 kg/m2/an prévu pour limiter les solutions tout gaz favoriserait selon l'institut le développement des pompes à chaleur et du chauffage électrique direct.

Enfin, le fait de maintenir le coefficient d'équivalence en énergie primaire de l'électricité à 2,58 et le coefficient d'équivalence des réseaux de chaleur, quelque soit la part d'énergie renouvelable ou fatale brûlée à 1 est une erreur selon l'ICEB.

Réactions3 réactions à cet article

et le rafraîchissement d'air adiabatique?

Le confort d'été peut également se résoudre par le rafraîchissement d'air par évaporation (également appelé adiabatique), une technique largement utilisée dans les pays du Moyen-Orient depuis bien longtemps!
en été, à 35°C, la t° de soufflage ets de 23,5°C, suffisant, non? 5 à 10 fois moins de consommations électriques et sans gaz réfrigérant.

Bien évidemment, construire en toute intelligence sans clim', c'est encore mieux!

adw | 05 janvier 2010 à 16h48 Signaler un contenu inapproprié
Quand on a pas les compétences…

Quand les politiques se mêlent de thermique ca doit donner les mêmes résultats quand ils se mêlent de santé.

Pour reprendre l'exemple du rafraichissement, penser que 300 m3/h peuvent rafraichir une habitation démontre la grande expérience des "sachants" consultés. Et quand on parle de surventilation, il faudrait inciter à créer des mouvements d'air traversants. Le Corbusier connaissait cela avec ses aérateurs, mais dommage les solutions ne sont pas sur internet.

jallier | 05 janvier 2010 à 18h38 Signaler un contenu inapproprié
que d'ignorance !!

principe de Carnot , la pompe à chaleur , thermodynamique , la reversibilité n'est pas de mise dans l'ignorance; du froid , du chaud de tout un peu !!

Taotsu | 08 juin 2010 à 07h16 Signaler un contenu inapproprié

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