A l'occasion de l'année polaire internationale 2007-2008 en France, le groupe d'études sur l'Arctique, l'Antarctique et les Terres australes a étudié les conditions du développement de la recherche scientifique dans ces régions. La France y entretient une activité scientifique permanente, au sein des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), et participe à des programmes internationaux de recherche notamment sur le climat, les séismes et la biodiversité.
Selon le rapport , il incombe aux TAAF, collectivité de la République, et à l'Institut polaire français Paul-Emile Victor (IPEV), groupement d'intérêt public auquel prennent part notamment le ministère de la recherche, le ministère des affaires étrangères et le CNRS, de favoriser, dans le respect d'écosystèmes fragiles, la réalisation des travaux de recherche.
Le groupe d'études estime que la France qui est ''fortement'' présente dans ces régions doit en préserver l'équilibre et y développer des activités de recherche en partenariat avec d'autres pays, pour le bénéfice de l'humanité toute entière.
Le rapport souligne la nécessité de pérenniser les programmes de recherche, de développer la participation de la France aux recherches conduites en Arctique et d'assurer le maintien des ressources budgétaires des TAAF, essentielles à l'exercice de leur mission d'appui aux travaux scientifiques.
Article publié le 20 décembre 2007