L'objectif des recherches sera de ''renforcer la collecte de données satellitaires et terrestres sur le changement climatique, explorer la diversité biologique et intégrer les services rendus par la nature, comprendre et penser les sociétés de demain'' ou encore vise à ''faire face à l'émergence de nouveaux pathogènes apportés par le changement climatique''. Les recherches devront également se concentrer sur le captage et le stockage du C02, les biocarburants de 2e génération, la création d'une filière photovoltaïque ''économiquement rentable'' ou encore le développement des villes durables et l'amélioration de l'efficacité énergétique des bâtiments, le développement des énergies marines renouvelables et des réacteurs nucléaires de 3e et 4e générations.
Mme Pécresse a indiqué, lors d'un point presse, qu'elle souhaite ''la signature de cette alliance d'ici la fin du sommet de Copenhague'', le 18 décembre prochain. Cette nouvelle alliance aidera l'Agence nationale de la recherche, qui finance des projets, à mieux définir ses priorités. Elle servira aussi ''d'interface unique vis-à-vis des industriels dans le cadre de la recherche partenariale'' public-privé.
Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, 1,5 milliard d'euros seront investis d'ici à 2012 pour renforcer les travaux de recherche ''pour répondre aux problématiques les plus urgentes posées par le changement climatique''. Dans le cadre du grand emprunt, dont les priorités seront annoncés le 14 décembre par le Président Sarkozy, Mme Pécresse aurait recommandé que 2 milliards d'euros soient consacrés aux énergies renouvelables, contre un milliard au nucléaire.
Article publié le 11 décembre 2009