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Actu-Environnement

Véhicules polluants interdits à Paris : les automobilistes demandent des indemnités

Transport  |    |  R. Boughriet

L'association "40 millions d'automobilistes" a annoncé ce 1er août avoir déposé devant le tribunal administratif, "les 50 premiers dossiers de demandes d'indemnisation" de propriétaires de véhicules interdits de circulation à Paris depuis le 1er juillet dernier.

Les voitures particulières, immatriculées avant le 1er janvier 1997, et utilitaires légers avant octobre 1997 (norme Euro 1), sont interdits de circulation pendant les jours ouvrés de 8h à 20h.

Les plaignants "sont tous propriétaires de véhicules mis en circulation pour la première fois avant 1997 et habitants d'Ile-de-France. Pour la plupart, ils utilisent quotidiennement ce véhicule, pour aller travailler ou pour se déplacer aisément à Paris, faute de bénéficier de transports alternatifs adaptés proches de leur lieu de résidence", précise l'association dans un communiqué. Depuis cette interdiction, ces automobilistes "ne peuvent plus utiliser leurs véhicules et leur revente est conditionnée à une décote importante", explique Daniel Quero, président de 40 millions d'automobilistes.

"Au 1er juillet 2016, ces voitures ont perdu 46% de leur valeur", ajoute Pierre Chasseray, le délégué général de l'association. "En moyenne, les propriétaires de ces voitures sont donc en droit de demander le versement d'indemnités financières à hauteur de 700 euros, ce qui est non-négligeable pour des ménages modestes".

Recours des motards

Les deux roues motorisés, mis en circulation avant le 1er juin 1999, sont également interdits dans Paris aux mêmes conditions. La fédération des "Motards en colère de Paris Petite Couronne" vient aussi de déposer un recours contre l'arrêté de la municipalité auprès du tribunal administratif de Paris.

Réactions1 réaction à cet article

Ben voyons, pourquoi pas ?
Sauf que ce ne sera pas l'état qui paiera mais bel et bien NOS IMPOTS !
Ah ! ces français toujours prompts à se faire indemniser par l'état quelque soit leur appartenance politique ou leur catégorie socio-professionnelle en oubliant que ce sont LEURS IMPOTS ou le déficit qui financera.

kali87 | 02 août 2016 à 12h09 Signaler un contenu inapproprié

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