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Actu-Environnement

Les réacteurs nucléaires belges de Doel et Tihange vont pouvoir redémarrer

Risques  |    |  S. Fabrégat

L'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) a donné, le 17 novembre, son feu vert au redémarrage des centrales nucléaires de Doel 3 et Tihange 2. La décision intervient après que l'exploitant Electrabel a mené une série de tests et présenté un nouveau dossier de justification de sûreté. Ces deux réacteurs pourront donc être redémarrés et exploités jusqu'à leur arrêt définitif, respectivement fixé par la loi au 1er octobre 2022 et au 1er février 2023.

Electrabel, qui prend acte de cette décision, annonce le lancement direct des opérations de redémarrage des deux unités. "Ces opérations prendront environ quatre semaines et seront suivies de près par les autorités de contrôle". Cependant, "les cuves de Doel 3 et Tihange 2 seront soumises lors du prochain arrêt pour rechargement à une nouvelle inspection par ultrason selon la méthode d'inspection qualifiée", ajoute l'exploitant, filiale de GDF Suez.

"Pas d'impact inacceptable sur la sûreté des réacteurs"

Les deux réacteurs étaient à l'arrêt depuis la découverte, lors d'un arrêt de maintenance en 2012, "de milliers d'indications de défauts dans les parois en acier de [leur] cuve", rappelle l'AFCN. Une première fois redémarrés en 2013, ils avaient à nouveau été arrêtés en 2014.

Ces défauts étaient en fait des microbulles "d'une longueur de 12 à 16 mm et d'une épaisseur de l'ordre de celle du papier à cigarette", formées lors du forgeage de l'acier des anneaux composant la cuve. "Ces microbulles aplaties présentent une orientation laminaire, ce qui signifie qu'elles sont parallèles à la courbure de la paroi de la cuve et qu'elles ne la « traversent » pas", indique l'agence. Selon l'exploitant, ces défauts étaient présents depuis la construction de la centrale.

Après enquête, l'agence belge conclut "qu'Electrabel a pu démontrer de manière convaincante que les microbulles d'hydrogène présentes dans les parois des cuves n'avaient pas d'impact inacceptable sur la sûreté des réacteurs".

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