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Actu-Environnement

Les emballages ménagers diminueraient en nombre et en poids

Selon une étude basée sur les emballages consommés par les ménages, le tonnage des déchets d'emballages aurait diminué de 5% entre 1994 et 2006 et pour la première fois on constaterait un recul du nombre de produits emballés en 2006.

Déchets  |    |  F. Roussel
Alors que les discussions sur les déchets se poursuivent dans le cadre du Grenelle de l'environnement, l'édition 2006 de l'étude sur le gisement des emballages ménagers, pilotée par Eco-Emballages et l'ADEME et réalisée par l'institut ESTEM vient d'être publiée. Réalisée tous les trois ans depuis 1994 et basée sur les emballages consommés par un panel de consommateurs représentatif de la population, cette nouvelle édition confirme la baisse progressive des tonnages d'emballages ménagers. En diminution depuis 1997 à hauteur d'1% par an en moyenne, ce tonnage se situe désormais à un niveau inférieur à celui de 1994 : 4,4 millions de tonnes en 2006, contre 4,6 millions en 1994.

Les auteurs de l'étude expliquent ces résultats par plusieurs facteurs. La diminution pour la première fois du nombre d'emballages est la première explication. Cette baisse est principalement liée à une réduction de la consommation de produits emballés de consommation courante. En effet, la consommation par les ménages de produits alimentaires emballés était jusqu'alors en constante progression, stimulée notamment par les marchés des boissons et des produits frais avec des taux annuels de plus de 1,5% en volume. Mais entre 2003 et 2006, cette consommation a baissé en particulier dans les boissons, secteur le plus générateur d'emballages, enregistrant pour l'ensemble de l'alimentaire emballé un recul de 1,4% en trois ans. Cette baisse porte désormais le nombre d'emballages à 90,2 milliards en 2006 contre 90,7 milliards en 2003, soit une baisse d'un demi-milliard d'unités sur la période. Selon l'étude, on observe entre 2003 et 2006 un phénomène nouveau de déconsommation, particulièrement notable sur des marchés historiquement en progression comme les yaourts ou l'eau embouteillée.
Ces résultats sont d'autant plus étonnants que sur la même période, la consommation totale des ménages a continué de progresser. En fait, les Français consomment différemment en faisant de plus en plus un arbitrage budgétaire dans leur consommation : ils réduisent les dépenses alimentaires pour faire face à l'augmentation des dépenses « contraintes » (logement, transport…) mais aussi pour pouvoir satisfaire des achats « plaisir », notamment les nouveaux produits technologiques (ordinateurs, TV à écran plat, téléphone portable…).

La deuxième raison de la baisse des tonnages d'emballages observée sur 2006 tient au recul de la part relative du verre principalement dans le secteur des boissons. Ce recul est en particulier lié à la progression des bouteilles plastiques dans les eaux gazeuses, des cubis-cartons sur le marché du vin et de la boîte en métal sur celui de la bière.
En revanche, les efforts entrepris par certains fabricants sur le poids moyen des emballages ne sont pas un facteur majeur même si des évolutions sont notables. Le poids moyen de la bouteille d'eau en plastique de 1,5l est par exemple passé de 45,5 grammes en 1994 à 35,2 g en 2006. Mais, à l'inverse, le poids de certains emballages primaires a augmenté pour assurer de nouvelles fonctionnalités (bouteilles d'huile avec bouchon anti-gouttes, briques de lait ou de jus de fruits avec bouchon clapet, dispositif témoin d'inviolabilité…) ou pour rechercher une différenciation commerciale.

Enfin, le troisième facteur de la diminution du gisement des emballages ménagers tient à la disparition progressive des sacs de caisse dans les grandes surfaces alimentaires. Cette évolution a permis une économie de 60.000 tonnes d'emballages et explique en grande partie la baisse pour la première fois du gisement plastique. Mais dans d'autres secteurs le plastique reste le matériau dominant dans le secteur des produits frais et de nouveaux emballages font constamment leur apparition : soupes fraîches, desserts sucrés, gamme apéritive, barquette micro-ondable, salade avec sachet de sauce et couverts…
Le développement du plastique se fait aux dépens de l'acier qui est de moins en moins utilisé pour les emballages. Le plastique prend également la place de l'aluminium et du papier-cartons. Mais ces baisses sont compensées par l'augmentation des cartons de livraison liée à la progression des ventes sur Internet et par l'arrivée de l'aluminium dans les emballages des produits de droguerie et d'hygiène-beauté.

Réactions1 réaction à cet article

Qu'arrive-t-il aux phytosanitaires?

J'ai engagé quelques unes de mes reflexions dans une démarche projet qui s'intéresse au recyclage des produits phytosanitaires, bouteilles d’engrais de moins de 5L

Les recherches contextuelles encourageant ma persévérance. A noter : le marché Européen est le premier en terme de substances chimiques (T/an) ; et les besoins en produits phytosanitaire et la culture d’intérieur gagnent du terrain
partielle auprès des industriels (agricoles), jardineries et horticulteurs.

Je constate que la prise en charge des déchets est quasi-nulle auprès des ménages. Cette lourdeur me fait penser à de la saleté pour les eaux, et imaginer un recyclage possible en cas d’initiative voire convention recyclage...

Le risque environnemental, est surrement discuté sur les plans aussi divers et variés que les polluants ne compte de "salopards"... Je pense à
* la prise en charge des molécules : selon ce que j'ai compris de REACH efficace en 2018. Tout compte fait, il reste des lacunes en affichage risque et sécurité sur certains produits
* le moyen de diffusion de l'information est imcomplet.

Sur les points très détaillés de l' évaluation environnementale, toutes les réponses étaillant l'équation liée aux 3 points suivants seront bienvenues!

/// type d’ordure : emballage vide, produit phytopharmaceutique ou agrofourniture (oligo-éléments, produits lessiviels, produits anti-parasites)

/// composition de l’ordure : présence en son sein de matériau recyclable (arsenic, plastique…) ; présence en quantité suffisante de matière organique (MO) se prêtant à une dégradation biologique ( utilisation agricole) ; voire la présence d’une fraction combustible ( énergie)

/// à la pollutions diffuses intrinsèque en CET et par les déversements particuliers, puis aux interactions MO-milieu aquatique  eutrophisation, +/- toxicité

Bienvenues, oui

Le degré de responsabilité différencie 3 approches :
• auprès des utilisateurs
• auprès des entreprises de distribution
• auprès des metteurs en marché de type industriels

Alors je lance aussi un appel individuel, mon "besoin" - rojet au service de l'eau afin :
D'établir un plan d’action économique, social et environnemental à si petite échelle qu'il convient d'utiliser pour commencer, et
Engager des personnes responsables de l’enlèvement.

Bonne réception,
Bien à Vous et cordialement.

Aline Podevin

Anonyme | 10 décembre 2007 à 01h19 Signaler un contenu inapproprié

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