"En attendant que soient réalisées les nouvelles études et afin de s'assurer de la protection de la santé humaine, en l'absence de mesure de suspension du NK603 et du round up, nous demandons que soient revues, comme le permettent les textes communautaires et nationaux, les études qui ont permis l'autorisation de mise sur le marché du NK603 et du round up ", exigent dans une tribune, publiée par 20 minutes, Ségolène Royal (PS), Dominique Voynet (EELV) et Corinne Lepage (Cap21). Les trois anciennes ministres de l'environnement souhaitent que ces révisions soient réalisées par des experts indépendants à la lumière des résultats de l'étude du Professeur Séralini.
Les travaux de ce dernier cherchaient à démontrer la toxicité sur les rats du maïs transgénique NK 603 tolérant au Roundup et pointer les biais dans le protocole des études actuelles.
Elles saluent la volonté du gouvernement de remettre à plat les systèmes d'évaluation des OGM et demandent que l'ensemble des études existantes ainsi que les données brutes sur leurs impacts (résultats des analyses et des mesures) soient rendues publiques.