Selon l'AFP, l'autorité japonaise de régulation nucléaire (NRA), a jugé que deux réacteurs de la centrale Sendai au sud-ouest du Japon (Sendai 1 et 2) remplissaient les critères de sûreté. Ce qui pourrait permettre leur remise en marche. Le Japon a officialisé le 11 avril dernier sa décision de relancer le nucléaire, en adoptant son plan énergétique.
Alors que la totalité du parc de 48 réacteurs du Japon est stoppée depuis l'accident de la centrale Fukushima en mars 2011, c'est la première fois que la NRA, créée en 2012, délivre un avis de conformité.
L'approbation des dispositions techniques, prises pour Sendai 1 et 2 par la compagnie Kyushu Electric Power pour faire face aux tsunamis, séismes ou éruptions volcaniques, doit encore être définitivement validée : le feu vert pourrait être donné en août. Il reviendra ensuite aux dirigeants politiques locaux et nationaux de décider du redémarrage des deux réacteurs qui pourrait intervenir à l'automne.
L'ONG Greenpeace a critiqué la décision de la NRA, jugeant dans un communiqué que cette dernière "ignorait les problèmes de sûreté non résolus et la montée de l'opposition de l'opinion publique".
Selon Reuters, la décision rendue par la NRA pourrait accélérer l'examen de cinq autres demandes de redémarrage concernant des réacteurs à eau pressurisée, du même type que ceux de Sendai, a déclaré le directeur de l'autorité, Tomoya Ichimura. Neuf des compagnies d'électricité du pays auraient soumis des demandes concernant au total 19 réacteurs.
