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Renouvelables : Nicolas Hulot précise la stratégie gouvernementale

En attendant l'adoption de la programmation pluriannuelle de l'énergie, Nicolas Hulot a précisé les trois axes de la stratégie française en matière de renouvelables électriques. Quelques annonces émaillent le discours ministériel.

Energie  |    |  P. Collet
Environnement & Technique N°377
Cet article a été publié dans Environnement & Technique N°377
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Ce lundi 8 janvier, Nicolas Hulot, ministre de la Transition énergétique a présenté les grands axes de la stratégie gouvernementale visant à accélérer le déploiement des énergies renouvelables électriques. Il a notamment déclaré que les mesures de simplification destinées à développer l'éolien devraient être annoncées le 18 janvier.

En matière de photovoltaïque, le ministre a annoncé la sélection de 283 lauréats, pour un volume de 150 mégawatts (MW), dans le cadre de la troisième période de l'appel d'offres pour des installations photovoltaïques sur bâtiment. "Le prix moyen proposé à la troisième période de candidature est de 85 euros par mégawattheures (MWh), en baisse de 9% par rapport à la période précédente", précise le ministère.

Quant à l'innovation, elle sera notamment soutenue via un appel à projets pour des démonstrateurs lancé par l'Ademe au premier trimestre 2018. "Il s'agit de projets plus importants, pour les dernières étapes de mise au point pré-commerciale des nouvelles technologies avant la mise sur le marché", explique le ministère.

Simplifier, développer et innover

Plus globalement, la stratégie française de déploiement des renouvelables électriques s'appuie sur trois piliers.

Le premier objectif du gouvernement est la poursuite de la simplification, explique le ministère. Sébastien Lecornu, secrétaire d'Etat auprès de Nicolas Hulot, a présidé un groupe de travail afin de simplifier les procédures, le financement ou encore la planification dans le secteur de l'éolien. Le secrétaire d'Etat en présidera deux autres dédiés à la méthanisation et au solaire, confirme Nicolas Hulot. En outre, le ministre a rappelé trois mesures de simplification dédiées à l'éolien en mer : la création en cours du "permis enveloppe", l'organisation d'un débat public plus en amont et un nouveau cadre pour le raccordement.

S'agissant du développement des renouvelables, le ministre a rappelé que les volumes des appels d'offres pour le photovoltaïque passeront de 1,5 GW à 2,5 GW par an. Il s'agit d'atteindre l'objectif fixé pour 2023 : 18,2 à 20,2 gigawatts (GW) installés, contre 7,7 GW au 30 septembre 2017. "L'augmentation des volumes prendra effet progressivement, dès les prochaines périodes des appels d'offres, qui auront lieu en mars pour les installations sur bâtiment et en juin pour les centrales au sol", explique le ministère, précisant que la quatrième période de l'appel d'offres pour les installations sur bâtiments, dont la clôture aura lieu le 9 mars prochain, portera sur 200 mégawatts (MW). Du côté de l'autoconsommation, le ministère a rappelé que l'appel d'offres pour les consommateurs des secteurs industriels, tertiaires et agricoles lancé en 2017 a permis de sélectionner 145 projets en décembre dernier. L'appel d'offres sera relancé tous les trimestres avec un objectif de 50 MW. Sur le premier semestre 2017, quelques 6.000 projets de toutes tailles ont été déclarés, contre 8.000 sur l'ensemble de 2016, précise le ministère.

Enfin, le troisième axe de la stratégie gouvernementale vise la promotion de l'innovation. Le ministère rappelle le lancement, par Bpifrance et l'Ademe, du Concours d'innovation dédié aux projets innovants portés par les PME.

Réactions5 réactions à cet article

Chaque projet éolien maritime fait-il l'objet d'une estimation réaliste du coût total, en montrant clairement le coût pour le contribuable et le bénéfice des sociétés engendré par la contribution des contribuables (y compris par l'intermédiaire des fonds européens ?

Aucun projet éolien terrestre n'est admissible s'il porte atteinte à la santé physique des riverains humains et animaux, à la santé du portefeuille des riverains et à la beauté du paysage proximité de monuments et sites historique ou non.

Un contre-exemple : quand vous arrivez de la route de Laon à l'entrée de Saint-Quentin, l'horizon est tapissé "de moulins à vent modernes"

Sagecol | 09 janvier 2018 à 09h25 Signaler un contenu inapproprié

Et pourquoi pas les mini centrales nucléaires de 4e génération, non polluantes, non agressives sur les paysages et considérablement plus rentables que ces gigantesques éoliennes à la rentabilité incertaines et si peu d'origine française ?

Jihème | 09 janvier 2018 à 15h49 Signaler un contenu inapproprié

Jihème, oui, bien sûr, mais malheureusement ces réacteurs "du futur" ne sont que des "réacteurs sur papier" (ou dans un outil de CAO aujourd'hui). Et l'effet de "taille" qui diminue les coûts n'est pas à leur vantage,même si l'EPR est peut-être trop gros finalement?

Frankie | 09 janvier 2018 à 17h21 Signaler un contenu inapproprié

C'est marrant mais entre un "moulin à vent" et un bon gros pylone de couleur grise (ou mieux rouge & blanc), j'ai fait mon choix pour ce qui est du paysage. Sans compter les trouées dans les forêts en montagne (au moins en Suisse font-ils l'effort de les peindre en vert). Bref cet argument, nécessairement subjectif, ne mène pas loin dans le débat.

Quant à l'atteinte au portefeuille, nous en reparlerons quand le nucléaire intégrera tous les coûts...ce qui est loin d'être le cas. Donc si l'on biaise pour l'une des sources d'électricités possibles, difficile d'être plus que stricte pour les autres (NOTA : c'est déjà le cas actuellement, il vous sera bien plus facile d'avoir les coûts totaux hors subventions pour du solaire/éolien que pour l'EPR).

Enfin s'agissant de la santé humaine, il existe un cadre réglemtaire sévère quant à l'éloignement des installations par rapport aux habitations.

Cela dit, l'avenir de l'éolien est soit dans les grandes plaines inhabitées (USA par exemple) ou en mer (meilleur rendement, pas de controverse sur les paysages et l'impact sur les humains). Et la France possède l'un des plus grands littoraux ventés d'Europe.

Combien a-t-on d'éolienne en mer? oooh 0 !


Pour la 4ème génération de réacteurs nucléaires, la Chine va mener des tests (caloporteur sodium...). De notre côté tous les 10 ans, c'est reporté de 15. Donc si cela voit le jour (j'en doute), ce sera autant d'origine FR que l'éolien :)

Nicolas | 10 janvier 2018 à 14h33 Signaler un contenu inapproprié

A Nicolas et autres

Dont acte évidemment pour les défigurants pylônes

On devrait au moins peindre les mats des éoliennes

Sans les généreuses subventions les sociétés plus ou moins

Evidemment que le kw nucléaire est scandaleusement très sous-payés

Le cadre réglementaire pour la santé est très insuffisant. Surtout quand des débris de l'éolienne qui vient d'être détruite par la tempête sont tombés à plus de 500 mètres.

Vous faites l'impasse sur la dépréciation des maisons

Je préfère qu'on voue notre littoral à la production d'électricité par membrane ondulantes (Cf.EEL ENERGY)

4ième génération de réacteurs , j'ignorais. Mais les précédentes sont bien là et pour encore bien des décennies.

Sagecol | 10 janvier 2018 à 20h20 Signaler un contenu inapproprié

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