Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Vers une réouverture des déchèteries, pas de TGAP majorée : les précisions d'Élisabeth Borne

Déchets  |    |  F. Roussel

Avec la mise en place du confinement et des gestes barrières, les collectivités locales ont revu l'organisation de la collecte et du traitement des déchets. Elles ont fait le choix de fermer les déchèteries et certains centres de tri pour limiter l'exposition de leur personnel. L'avis du Haut conseil à la santé public (HCSP) a levé certaines craintes quant aux risques de contamination dans la filière. Les collectivités vont donc revoir leur organisation à l'aune de ces nouveaux éléments.

La question de la réouverture des déchèteries est, par exemple, en train d'être étudiée avec le ministère de la Transition écologique. À l'occasion d'une audition de la ministre Élisabeth Borne, les sénateurs de la commission du développement durable ont signalé une recrudescence des dépôts sauvages de déchets. « Pour éviter la multiplication des dépôts sauvages, on a recommandé aux collectivités de maintenir un service minimum dans leur déchèterie, surtout pour accueillir les déchets des professionnels. Mais on est en train de travailler avec les collectivités pour en rouvrir certaines et avoir une couverture minimale », a indiqué la ministre, même si celles encore ouvertes constatent une baisse des volumes. La réouverture des déchèteries pourrait aussi permettre de collecter à nouveau des déchets verts, éléments essentiels pour le compostage des boues de station d'épuration notamment.

À l'occasion de son audition, la ministre en a profité pour rassurer les sénateurs sur la disponibilité des équipements individuels de protection (EPI) nécessaires à certains postes de travail du secteur des déchets. Face à la hausse des besoins dans le milieu hospitalier, les opérateurs craignaient de ne plus être approvisionnés en masques, par exemple. Le ministère assure avoir puisé dans les stocks de Santé publique France pour alimenter la filière déchets qui utilise habituellement 18 000 masques par semaine.

Les collectes sélectives étant pour beaucoup à l'arrêt, la ministre a également assuré avoir transmis des consignes particulières aux directions régionales (Dreal (1) ) au sujet de l'incinération ou de l'enfouissement exceptionnel de déchets non autorisés habituellement. Les Dreal n'appliqueront pas de TGAP (2) majorée sur ces volumes. « Des dérogations sont également envisageables pour répondre aux enjeux locaux, par exemple en élargissant les zones de chalandise des incinérateurs pour les déchets d'activités de soin à risques infectieux (DASRI) notamment », a précisé la ministre.

1. Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement2. Taxe générale sur les activités polluantes

Réactions1 réaction à cet article

Enfouissement exceptionnel de déchets non autorisés habituellement :exceptionnel jusqu'à la prochaine exception ? Toujours l'urgence qui justifie le manque de réflexion et de prises de mesures pour l’environnement, après moi le déluge!

gaïa94 | 10 avril 2020 à 11h19 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Florence Roussel

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager

Bacs de rétention en acier ou PEHD pour stockage de produits dangereux DIFOPE
Bungalows et conteneurs de rétention pour stocker les produits dangereux DIFOPE