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Actu-Environnement

Fukushima : chronique d'un désastre sur la chaîne Arte

Risques  |    |  D. Paquet

La chaîne Arte diffuse jeudi 7 mars à 22h50 le documentaire « Fukushima, chronique d'un désastre » qui retrace l'enchaînement des évènements qui ont mené à l'explosion du réacteur de la centrale atomique de Fukushima le 11 mars 2011.

Simulations scientifiques et témoignages d'ingénieurs présents dans la salle de contrôle au moment du drame soulèvent d'importantes questions techniques. Comment et pourquoi, après le tsunami, une panne complète de courant a-t-elle pu se produire au sein du réacteur de Fukushima ? Dans quelle mesure les travailleurs de la centrale ont-ils été informés des dommages causés aux installations ? Étaient-ils vraiment préparés à faire face à une telle situation ? La décision des responsables de la centrale de lâcher de la vapeur radioactive dans l'atmosphère était-elle inéluctable ?

Réactions5 réactions à cet article

La catastrophe nucléaire de Fukushima (INES 7/7) implique 3 réacteurs (pas seulement un) au cœur fondu (cuve percée et corium) et 4 piscines endommagées (combustibles usagés dans des piscines à l'air libre car bâtiments soufflés par les explosions hydrogène), et dure encore, même si la majeure partie des rejets radioactifs ont eu lieu durant les 20 premiers jours. Le total des rejets de produits de fission vers l'air, le sol et la mer (vent à 90% vers l'est) sont très supérieurs à ceux de Chernobyl (mais moins d'uranium et produits d'activation éjectés). Sortons du nucléaire, qui est un grave problème en France avec nos 58 réacteurs vieillissants dont le taux de panne augmente dangereusement et un coût qui va dépasser celui des renouvelables EU. N'attendons pas une erreur humaine ou une catastrophe naturelle pour réagir, fermons les plus anciens pour commencer et lancer la transition énergétique (énergies renouvelables, sobriété et efficacité énergétique) créatrice d'emplois et capable de stabiliser durablement notre économie.

ebxa | 06 mars 2013 à 18h33 Signaler un contenu inapproprié

Documentaire sérieux, très intéressant et concret mais malheureusement hyper-centré sur le réacteur 1 et seulement dans le temps entre le séisme et l'explosion par soufflage du toit du réacteur 1. Au final, cela montre surtout une conception de la sécurité (qui est osée nommée "sûreté" mais qui est plus de la "gestion du risque") très choquante sur certains points : en gros, pas assez de réflexion (dans la conception) de type "et si il se passe ci, et si il se passe ça, et si cet indicateur tombe en panne ou déconne pour telle ou telle ou telle ou telle raison", etc., etc., etc., etc.! Enfin, cela démontre un manque de bon sens scandaleux dans la conception (par exemple les batteries d'ultime recours à l'électricité pour gérer la salle de commande et la maîtriser le réacteur n'étaient pas isolées de TOUT et de même pour les diesels de premier recours en cas de coupure, ce qui fait que l'eau du tsunami les a complètement détruites en même temps" alors que c'est le Japon : le pays du monde qui s'en est le plus pris sur la gueule niveau tsunami, tremblement de terre, typhons, etc. Bref, à quoi les concepteurs et les agences de sécurité nucléaires pensent-ils ?!?

Lionel | 08 mars 2013 à 08h59 Signaler un contenu inapproprié

Et comme d'habitude, à la fin, on mélange les chiffres du tsunami et de l'accident nucléaire.
Je pense qu'il y a beaucoup de gens en France qui pensent que le tsunami a été causé par l'accident nucléaire.

Jean Valthe | 12 mars 2013 à 08h16 Signaler un contenu inapproprié

Jean Valthe : "Je pense qu'il y a beaucoup de gens en France qui pensent que le tsunami a été causé par l'accident nucléaire."

...oO --> non, quand même pas, c'est pas possible d'être ignorant à ce point ?!?

Lionel | 12 mars 2013 à 11h37 Signaler un contenu inapproprié

Le documentaire pointe des erreurs humaines de conception (notamment pour les capteurs de niveaux, de la protection circuits de secours électriques et de l'arrêt automatique des condenseurs) et d'erreurs humaines durant les opérations d'urgence (dû notamment à un manque de formation). Lors du prochain accident, il y aura une autre configuration et le personnel réagira de manière inappropriée car il est difficile d'être entraîné sur des configurations qui n'arrivent jamais. Et ce sera un nouveau désastre. Avec toutes les centrales chinoises ou indienne, comment garantir que toutes les configurations possibles aient été étudiées et que tous les personnels seront formés correctement et bien préparés?

Xavier | 14 mars 2013 à 21h30 Signaler un contenu inapproprié

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