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Actu-Environnement

Reporting des institutions financières : les risques liés à la biodiversité pris en compte

Gouvernance  |    |  R. Boughriet

Le 28 mai, le Gouvernement a publié au Journal officiel un décret qui étend les obligations de reporting des institutions financières à la prise en compte des risques de perte de biodiversité. Ce décret est pris en application de l'article 29 de la loi Énergie-Climat du 8 novembre 2019. Il précise les informations en matière climatique et de biodiversité que doivent fournir les sociétés de gestion de portefeuille et des investisseurs institutionnels dans leur reporting ESG (données environnementales, sociales et de gouvernance). En février dernier, la Direction générale du Trésor avait soumis à la consultation du public ce texte.

Dans un communiqué, la filiale de la Caisse des Dépôts, CDC Biodiversité, salue « le niveau d'ambition de ce texte en adéquation avec l'urgence de la prise en compte du risque financier posé par la perte de biodiversité ». La publication par les institutions financières de la stratégie d'alignement des portefeuilles sur les objectifs internationaux de long-terme liés à la préservation de la biodiversité « nous semblent particulièrement importante », souligne CDC Biodiversité. Cette stratégie comprend des objectifs fixés à horizon 2030, puis tous les cinq ans.

« La maturité d'outils et bases de données capables d'ores et déjà de fournir les indicateurs relatifs à la biodiversité, demandés par le décret, a nettement progressé », ajoute CDC Biodiversité. Et de citer : « le Biodiversity Impact Analytics (BIA : Carbon4 Finance et CDC Biodiversité), le Global Biodiversity Score for Financial Institutions (GBSFI : CDC Biodiversité), le Biodiversity Footprint for Financial Institutions (BFFI : ASN Bank, PRé et CREM) et le Corporate Biodiversity Footprint (CBF) ».

Par ailleurs, le décret distingue, dans les informations à renseigner, « les principaux risques émanant des impacts causés par la stratégie d'investissement et les principaux risques émanant des dépendances à la biodiversité des actifs et activités dans lesquels l'entité a investi ».

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