"La Banque européenne d'investissement s'engage à participer au financement de sept projets de développement du réseau de transport à haute et très haute tension en France sur la période 2012-2016", a-t-elle indiqué. Un prêt de 500 millions d'euros est ainsi accordé au Réseau de transport d'électricité (RTE).
"Ce financement témoigne de notre engagement concret en faveur de l'énergie en France. Notre objectif est de développer une énergie sûre, compétitive et durable. Il s'agit d'optimiser la qualité et la sécurité de l'approvisionnement énergétique tout en intégrant de nouvelles installations de production électrique, notamment d'origine renouvelable. Ce projet sera également un vivier d'emploi au sein des territoires", a indiqué le vice-président de la BEI, Philippe de Fontaine Vive. Le président de RTE, quant à lui, a souligné la constance de l'aide financière apportée par la BEI, précisant qu'elle était nécessaire pour accompagner la transition énergétique.
La première tranche du prêt, d'un montant de 300 millions d'euros, a été signée mercredi 20 mars 2013 entre la Banque européenne d'investissement (BEI) et RTE. La seconde tranche sera signée en 2014, ont-ils indiqué. Le programme d'investissement de RTE devrait s'élever à près de huit milliards d'euros au total.
L'entreprise indique que le financement de ces projets contribuera à assurer la qualité de fourniture, la sécurité d'approvisionnement et le raccordement de nouveaux moyens de production notamment en énergies renouvelables. Concrètement, cela représenterait la création de plus de 580 kilomètres de lignes à 400.000 volts, 225.000 volts et 90.000 volts, mais aussi le renforcement de 275 kilomètres de lignes à 400.000 volts. Parmi les projets concernés, le projet Cotentin–Maine dont l'un des objectifs est de développer des énergies renouvelables (éoliennes terrestres et offshore, hydroliennes), ou encore la sécurisation et l'optimisation du réseau de transport d'électricité entre Lyon et Montélimar.