La loi Egalim prévoit que, d'ici le 1er janvier 2022, au moins 50 % (en valeur) des produits servis par la restauration collective soient durables et de qualité (Label Rouge, HVE…) et qu'au moins 20 % de ces produits soient bio. Pour atteindre cet objectif, les principaux acteurs de la filière ont signé, avec le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume, à l'occasion du salon de l'Agriculture le 25 février, une charte dans laquelle ils s'engagent à mutualiser leurs efforts.
Près de 80 000 restaurants collectifs sont concernés par cette future obligation, dans les crèches, les restaurants scolaires, les universités, les établissements de santé, sociaux et médico-sociaux, le pénitentiaire ou encore l'administration. Trois milliards de repas y sont servis chaque année. Plus de sept millions de Français prennent au moins un de leurs repas chaque jour dans un restaurant collectif.
Le Syndicat national de la restauration collective (SNRC), le réseau interprofessionnel de la restauration collective en gestion directe (Restau'co), la Confédération française du commerce en gros et international (CGI), l'Association nationale des industries alimentaires (Ania), la Confédération générale de l'alimentation en détail (CGAD), la Coopération agricole, la Fédération des marchés de gros de France, les Grossistes des fruits et légumes, la Fédération nationale du commerce des produits laitiers et avicoles (Fedalis) et l'Association de coordination du frais alimentaire (Acofal), sont signataires de la charte.