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Actu-Environnement

Consultation nationale sur l'eau : 400.000 questionnaires retournés

Gouvernance  |    |  F. Roussel
Dans le cadre de la consultation nationale sur les Schémas Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) des agences de l'eau lancée il y a un an, le MEEDDAT a envoyé un questionnaire à plus de 28 millions de foyers français. Les premiers résultats de l'enquête disponibles pour la métropole révèlent un taux de retour d'1,3% au plan national.

L'analyse détaillée des réponses révèle une appréciation très mitigée de la part des répondants puisque seule la moitié juge que le plan d'action proposé dans leur bassin couvre de façon exhaustive les questions importantes. Globalement les objectifs ne sont pas jugés suffisamment ambitieux et les actions proposées ne suscitent pas un accord « aveugle » de la population.

Le public semble prêt à faire des efforts individuels particulièrement les actions relevant des économies d'eau, du tri des déchets et de la limitation de l'usage de désherbants : les taux d'acceptation dépassent généralement 90%. Mais le public attend également que chaque groupe d'acteurs agisse à son niveau. Notons que les plus forts taux de réticences se retrouvent généralement parmi les agriculteurs.

Cependant, si les répondants demandent plus d'ambition, ils ne sont pas prêts à payer plus leur facture d'eau pour y mettre les moyens. L'application du principe pollueur-payeur est abondamment souhaitée par le public mais chacun voit dans « l'autre » le « pollueur ». Les agriculteurs et les industriels sont particulièrement visés.

De plus, parmi les répondants très peu s'inquiètent de l'état des cours d'eau, de la qualité des eaux de baignade et du milieu naturel. Le prix et les économies d'eau restent les deux préoccupations majeures.

Les résultats consolidées métropole et Outre-mer seront publiés courant septembre 2009.

Réactions1 réaction à cet article

Information et sensibilisation concernant le prix

Je n'avais pas entendu parler de cette enquête et je pense que la communication concernant l'eau n'est ni abandonte, ni bonne.Au premier abord onconsidère le prix de l'eau comme élevé. Une partie peut venir de l'ignorance de ce que peut coûter l'eau. Mais les rares passages dans la presse relatent des abus très importants des concessionnaires privés qui, une fois la mise en concurrence faite (trop rarement avec la durée des concessions)ou les vérifications terminées, sont capables de baisser les prix d'une façon non croyable. Donc, la vérité est difficile à déceler. On dit que le privé gère mieux que le publique, mais on peut se demander - si cela est vrai - si le prix d'une moins bonne gestion publique n'est pas inférieur que le prix d'une mmeilleure gestion privée "complété" par son surplus de bénéfice.
Quant aux agriculteurs, leur sensibilité pour l'eau n'existe qu'au niveau de la disponibilité ou non de l'eau. L'eau n'est pas incorporée dans leur calcul, mais non plus dans leur calcul du prix de revient, ce qui est dommage, mais presque normal quand on voit que la majorité puise dans les ressources naturelles (gratuites)et personne ne leur apprend que ces ressources sont limitées. On ne parle que depuis peu des nappes phréatiques en baisse. Toujours est-il qu'il est désolant de voir encore aujourd'hui des arrosages massives durant la journée pour des questions de commodité d'horaires!! Ou est-ce que personne ne leurs a appris que cela coûte au moins un tiers de plus d'eau - cela ne serait sûrement pas le cas s'ils fallaient la payer.
Victor

Victor | 14 mai 2009 à 19h38 Signaler un contenu inapproprié

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