L'analyse détaillée des réponses révèle une appréciation très mitigée de la part des répondants puisque seule la moitié juge que le plan d'action proposé dans leur bassin couvre de façon exhaustive les questions importantes. Globalement les objectifs ne sont pas jugés suffisamment ambitieux et les actions proposées ne suscitent pas un accord « aveugle » de la population.
Le public semble prêt à faire des efforts individuels particulièrement les actions relevant des économies d'eau, du tri des déchets et de la limitation de l'usage de désherbants : les taux d'acceptation dépassent généralement 90%. Mais le public attend également que chaque groupe d'acteurs agisse à son niveau. Notons que les plus forts taux de réticences se retrouvent généralement parmi les agriculteurs.
Cependant, si les répondants demandent plus d'ambition, ils ne sont pas prêts à payer plus leur facture d'eau pour y mettre les moyens. L'application du principe pollueur-payeur est abondamment souhaitée par le public mais chacun voit dans « l'autre » le « pollueur ». Les agriculteurs et les industriels sont particulièrement visés.
De plus, parmi les répondants très peu s'inquiètent de l'état des cours d'eau, de la qualité des eaux de baignade et du milieu naturel. Le prix et les économies d'eau restent les deux préoccupations majeures.
Les résultats consolidées métropole et Outre-mer seront publiés courant septembre 2009.