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Retenue de Sivens : les médiateurs, garants d'un dialogue équilibré, sont nommés

Eau  |    |  D. Laperche
Retenue de Sivens : les médiateurs, garants d'un dialogue équilibré, sont nommés

Annoncé par Bérangère Abba, secrétaire d'État chargée de la Biodiversité en mars dernier, les médiateurs qui accompagneront l'élaboration du projet de territoire du bassin versant du Tescou sont désormais connus : il s'agit de Claude Gitton, membre du Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD), et d'Alain Joly, membre du Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER).

Les deux hommes devront notamment s'assurer de la prise en compte des positions de toutes les parties prenantes concernant la gestion de l'eau sur ce territoire, et plus particulièrement la question de la retenue d'eau. Initialement, le projet de Sivens prévoyait de stocker 1,5 million de mètres cubes d'eau. Après des rapports contradictoires, des affrontements et la mort tragique d'un jeune militant, l'arrêt du projet a finalement été administrativement acté en décembre 2015.

Un comité de conciliation avait alors été mis en place pour trouver un compromis, mais, après trois ans de travaux, les oppositions sur la stratégie de gestion de l'eau restent non résolues. Le ministère de la Transition écologique a alors proposé une nouvelle dynamique avec l'appui de médiateurs. Cette mission est prévue pour une durée initiale d'un an. « Des points d'étape permettront d'apprécier l'opportunité d'y mettre fin de façon anticipée ou de la prolonger », assure le ministère.

Réactions3 réactions à cet article

Il n'existe qu'une seule méthode pour se protéger des inondations : capter les ruissellements de surface le plus en amont possible des bassins versants (réserves collinaires, bassins d'expansion des crues, bassins de rétention, etc ...), autrement dit retenir en AMONT au lieu d'évacuer en AVAL ! La France va construire des milliers de digues pour protéger les inondations qui provoquent des milliards d'euros de dégâts tous les ans, tous les plans GEMAPI sont en cours de correction ! Un bassin versant se vide uniquement par sa rivière , il est alimenté par les pluies et les pluies sont alimentées par l'évapotranspiration !
Contrairement aux idées reçues l'irrigation n'assèche pas les nappes phréatiques puisqu'elle contribue à l'alimentation du cycle (les deux tiers des pluies proviennent de l'évapotranspiration : source INRAE ) , c'est au contraire le manque de végétation en été (après les moissons) qui coupe le cycle de l'eau ! Les villes ont enfin compris l'intérêt de la végétalisation mais il faut la généraliser partout en faisant des réserves d'eau l'hiver.

laurent | 24 septembre 2021 à 11h38 Signaler un contenu inapproprié

Va t'on arriver à une solution logique, je sais les écolos rèvent d'un filet d'eau ou circulent les truites fario dans un coin ressemblant plus aux landes bretonnes proches de l'estran ou l'égypte de fin mai à début octobre, les agriculteurs eux de champs de maïs, de melons ou autres cucurbitacées.
Chacun son goût.
Qui sait, avec le changement climatique de ruisseau ruisselet filet d'eau et à sec les poiscailles ridicules le ventre en l'air, malgré tout une réserve d'eau minimaliste stockée en hiver pour alimenter les canadairs.
Je serais agriculteur je passerais la Loire, les terres sont bon marché et il pleut et même de trop cette année.

pemmore | 24 septembre 2021 à 21h46 Signaler un contenu inapproprié

Nommer des médiateurs ? C'est une farce grotesque ?! La justice est passée, une décision a été rendue, elle doit être appliquée, point barre ! Tout autre voie relève de la république bananière.
Ce dossier comporte déjà un décès, le minimum serait le respect de la mémoire du défunt et de ses proches.

Pégase | 27 septembre 2021 à 21h25 Signaler un contenu inapproprié

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