A rice,
La comparaison n’est pas valable, il y a de mauvais vignerons tout comme il y a de mauvais boulangers. Il vaut mieux avoir une « culture » minimale de ce qu’est un bon vin et un bon pain.
Il faut également renverser la proposition, les ministres n’ont pas LARGEMENT les compétences pour occuper cette fonction. La meilleure preuve est qu’ils n’ont pas de diplômes (donc un minimum de connaissances basiques) dans le domaine qu’ils ont à gérer (c’est quasiment le cas dans tous les ministères d’ailleurs).
Par contre, vous avez raison, il ne faut certes pas sous-estimer les « hauts-fonctionnaires » qui oeuvrent dans l’ombre des ministères (voir la publication : What the French ban of Bt MON810 maize means for science-based risk assessment. Marcel Kuntz, John Davison & Agnès E Ricroch. Nature Biotechnology 31, 498–500 (2013) doi:10.1038/nbt.2613, Published online 10 June 2013).
On est donc obligé de subir les décisions (car ce sont ces gens qui orientent très fortement les décisions des ministres) qui sont prises sans tenir compte des avis des agences de sécurité, (remplies elles de personnes compétentes) et que les politiques ont eux mêmes mis en place.
Mais sans aucun doute, la place est bonne pour ces gens-là !
gattaca
| 09 juillet 2013 à 16h58