L'Agence du don en nature (ADN) (1) a lancé une étude, copilotée et cofinancée par l'Ademe, visant à mieux connaître les invendus non-alimentaires afin de les revaloriser. L'idée : "Identifier les meilleures solutions de gestion de ces invendus et notamment l'intérêt du don pour les entreprises en fonction de leur secteur et des critères de développement durable". Les résultats de cette étude seront publiés en avril, à l'occasion de la semaine du don en nature.
En 2013, une enquête réalisée par Opinion way et ADN révélait que seulement 13% des entreprises donnaient leurs invendus. Pourtant, souligne l'association, "le don est facile à mettre en œuvre, il évite de payer pour la destruction des produits, permet d'obtenir des déductions fiscales et fourni à des populations fragiles des produits nécessaires au quotidien". Elle se fixe comme objectif de redistribuer 100 M€ de produits en 2015.
L'association, qui fête ses cinq ans, travaille déjà avec une centaine d'entreprises et redonne chaque mois à des associations d'aide aux plus démunis l'équivalent de 1,5 M€ de produits neufs non alimentaires, devenus obsolètes ou faisant partie de fin de séries. "Depuis 2009, 6.000 tonnes de déchets ont été évitées", indique ADN.