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Actu-Environnement

Abeilles et pesticides : l'Efsa consulte les parties prenantes sur la révision de ses lignes directrices

A la demande de la Commission européenne en mars 2019, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) révise actuellement ses lignes directrices, publiées en 2013, portant sur l'évaluation des risques liés aux pesticides pour les abeilles dans l'UE. Pour rappel, ce document-guide préconisait de nouveaux tests permettant d'évaluer la toxicité des pesticides sur les pollinisateurs, avant leur mise sur le marché. Mais le 17 juillet dernier, l'Union européenne a de nouveau reporté la mise en place de ces tests, attendant la publication des nouvelles lignes directrices prévues en 2021.

L'Efsa a déjà invité, courant juillet, les parties prenantes et les représentants des Etats membres à donner leur avis pour mettre à jour son document d'orientation. La Commission européenne a demandé que la révision du document soit axée sur les preuves relatives à la mortalité des abeilles "en tenant compte d'une gestion apicole réaliste et de la mortalité historique naturelle". Le 26 septembre, l'Efsa a ouvert une seconde consultation  (1) auprès des parties prenantes. Ils sont invités à commenter le protocole que l'Efsa utilisera pour collecter et évaluer les données actualisées recueillies sur la mortalité des abeilles. La révision du document d'orientation doit également porter sur les voies d'exposition aux pesticides, notamment via la pulvérisation, le traitement des semences ou l'application de granulés. Sont aussi concernées : "la liste des cultures attractives pour les abeilles et la méthodologie en matière de tests de niveau supérieur (higher tier testing)", a expliqué l'Efsa.

1. Accéder à la consultation lancée par l'Efsa auprès des parties prenantes sur la révision de son document d'orientation relatif aux pesticides et aux abeilles.
https://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/bees-and-pesticides-second-consultation-begins-guidance

Réactions5 réactions à cet article

Visiblement, les hautes instances européennes n'ont toujours pas intégré que l'environnement est d'ores-et-déjà saturé de pesticides et de leurs métabolites hautement toxiques ou à bioaccumulation lente qui déciment les insectes, les vers, les oiseaux, bon nombre de mammifères, les amphibiens, etc. Toutes les études sérieuses montrent que l'effondrement de la biodiversité sauvage est en cours et que l'agriculture intensive jour un rôle majeur dans cette catastrophe. C'est donc vers l'arrêt au plus tôt de la chimie généralisée qu'il faut aller. Les collectivités, les particuliers, nombre d'entreprises l'ont fait, pourquoi le monde agricole dominant serait-il toujours exempté de ses responsabilités vis-à-vis des citoyens du monde ?
Nourrir l'humanité en l'empoisonnant et en exterminant la biodiversité sauvage et cultivée n'est plus admissible !

Pégase | 29 septembre 2019 à 21h10 Signaler un contenu inapproprié

Pégase, ne dites pas n'importe quoi. Les pesticides les plus dangereux sont progressivement éliminés et leur nombre en décroissance permanente depuis plusieurs décennies.
Les collectivités et particuliers sont très loin d'avoir éliminé leurs usages, en témoignent les colliers antipuces qui sont la raison pour laquelle vos amis ont des néonics dans les cheveux (ce n'est pas à cause des agriculteurs que ces braves gens sont "contaminés").
Merci de cesser de traiter les agriculteurs d'empoisonneurs car diffamer une profession sans discernement ne fait rien avancer.
C'est comme si je disais que tous les écolos sont des citadins bobos (notez que je ne l'ai pas dit).
Sincères salutations.

Albatros | 30 septembre 2019 à 15h13 Signaler un contenu inapproprié

Les tests de mise sur le marché constituent un scandale cohérent avec la toxicité aiguë et chronique de ces pesticides destructeurs de notre biodiversité. 300 substances toxiques sont actuellement commercialisées, 200 au moins ont déjà été interdites, alors dire qu’il y en a moins et qu’ils sont moins pire relève soit de la stupidité ou de la malhonnêteté corporatiste. Au moins 45 substances sont à ce jour identifiées pour de fortes suspicions CMR et toujours commercialisées, de même que le sont les fongicides SDHI relancés depuis 2013 et qui bien que nouveaux pour certains sont tout autant dangereux que les molécules antérieures interdites, et tous les ans de nouvelles molécules sont autorisées après des tests tronqués tandis que les prescriptions d’usage mentionnent l’impérativité de masques, gants, combinaisons, pressurisation des cabines …. La plupart des substances retirées l’ont été après de graves dommages collatéraux signalés après des années de dégâts par les ONG et seules les plus utilisées sont ainsi suivies, et ne doutons pas que les autres sont tout autant destructrices de santé et de biodiversité. Et au-delà ces substances génèrent d’autres centaines de molécules de dégradation, tout autant toxiques, qui entrent en interactions entre elles et avec les molécules mères et rémanentes, ainsi que les adjuvants, soit des milliers de molécules pour des scénario imprévisibles.
Rien de tout ceci ne peut être évalué tant les coûts sont élevés et les combinaisons infini

Raisonnable | 30 septembre 2019 à 21h57 Signaler un contenu inapproprié

@ Albatros : Raisonnable vous fait à ma place une réponse parfaitement circonstanciée. Merci à lui ou elle.
J'ajouterai juste que le procès en diffamation que vous me faites (j'ai pourtant cru lire que vous trouviez ridicule les actions en justice) de traiter tous les agriculteurs d'empoisonneurs est parfaitement éculé : sachant que je prends toujours soin de distinguer les bio des conventionnels (ou "modèle agricole dominant", 'agriculture intensive" ou encore "agrochimie", histoire de ne pas trop me répéter), votre argument fait pschiiit (petit hommage personnel à la mémoire d'un grand défendeur de la FNSEA...) !
Ca ne fait plus illusion, cette grosse vieille technique d'enfumage consistant à mettre en avant les agriculteurs ayant les bonnes pratiques pour tenter de cacher la forêt de ceux ayant les plus intensives et donc effectivement très polluantes et destructrices de biodiversité. Faut trouver autre chose !
Et quant aux écolos, il y en a de plus en plus dans les campagnes aussi, savez-vous ?! Car à force de constater au quotidien les dégâts de l'agriculture intensive, les gens réfléchissent et se positionnent. Pourquoi croyez-vous que la bio progresse si vite sur les étals, entre autres explications ? Je sais, ce n'est pas votre tasse de thé, mais que voulez-vous, les faits sont là et ils sont têtus.
Bonne journée.

Pégase | 01 octobre 2019 à 11h24 Signaler un contenu inapproprié

Pégase, vous seriez un chevalier blanc et moi un représentant de l'occulte et démoniaque agriculture "intensive" et par conséquent un meurtrier.
C'est trop simpliste, vous me décevez...
En tout état de cause, si ne nous sommes pas d'accord (ce n'est pas une obligation), ne me condamnez pas au Jugement des Vertueux de votre redoutable Tribunal, s'il vous plaît.
Comme disaient les sages, "audiatur et altera pars".
Excellente fin de journée.

Albatros | 01 octobre 2019 à 16h19 Signaler un contenu inapproprié

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