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Actu-Environnement

Révision des règles d'aides aux EnR : le Ser demande une évolution progressive

Energie  |    |  D. Laperche

"Si les lignes directrices étaient appliquées telles que présentées dans le projet de la Commission et mises en œuvre sans délai, les marchés des énergies renouvelables se verraient brutalement stoppés", réagit le Syndicat des énergies renouvelables (Ser) au projet de révision des lignes directrices encadrant les aides d'Etat dans le domaine de l'énergie et l'environnement de la Commission européenne. Une consultation sur le projet était ouverte jusqu'au 14 février.

La Commission estime en effet que les tarifs d'achat ne sont plus adaptés et propose "des aides plus respectueuses du marché, consenties sous la forme de primes fondées sur les mécanismes du marché ou de systèmes de certificats".

Si le syndicat reconnaît la nécessité d'une évolution des mécanismes de soutien, il interpelle toutefois sur le besoin d'une révision progressive pour "préserver les acteurs".

"L'annonce de la Commission Européenne, le 22 janvier dernier, d'un niveau de 27% d'énergies renouvelables en 2030 avait déjà été interprété par les professionnels comme un recul, a noté Jean-Louis Bal, Président du Ser. Si l'Union européenne relâche son soutien maintenant, elle aura fait des investissements à perte à l'heure où de nombreux marchés s'ouvrent pour les entreprises européennes au savoir-faire incontesté. Nous attendons que le Gouvernement, avec ses partenaires européens, réaffirme, lors du prochain Sommet des Chefs d'Etat, une véritable ambition pour nos secteurs".

Réactions8 réactions à cet article

Depuis le début du développement artificiel des Energies Renouvelables INTERMITENTES tout est basé sur des subventions. Comme le système a été efficace le poids des subventions est devenu progressivment insoutenable. Tout cela était logique et prévisible. D'ailleur le Syndicat des Energies Rnouvelables (Intermitentes) en convient. Maintenant la question de fond est d'accepter ou non de surpayer ces énergies au nom d'intérêts "autres qu'économiques". Ce qui joue en faveur de ces sources d'énergies est l'augmentation PREVUE du prix de l'électricite provenant de l'EPR. Nous avons d'un côté les centrales atomiques conventionnelles avec une eélectricté "pas chère" et de l'autre cette nouvelle technique qui est beaucoup plus chère. Habituellement quand on développe une nouvelle technique il y a un gain, mais pas dans ce cas: tout à fait étrange...

ami9327 | 17 février 2014 à 16h04 Signaler un contenu inapproprié

Les centrales nucléaires actuelles ont été construites à une tout autre époque. En terme d'investissement leur amortissement est depuis longtemps réalisé ce qui leur permet de vendre une électricité moins cher que celle de l'EPR ou des ENR.

Dans 30 ans l'énergie issue de l'EPR sera certainement moins cher que d'éventuelles nouvelles centrales nucléaires.

Par ailleurs ne stigmatisez pas ainsi les ENR. Quand bien même les progrès pour gérer les intermittences sont réels et nombreux il existe des sources d'ENR tel que l'hydraulique ou la géothermie qui ne sont pas intermittente et jouisse également du système de tarifs d'achat.

Ces subventions étaient nécessaire pour lancer la filière. le SER reconnait lui même qu'elles doivent être revu. Ce qu'il demande est du bon sens : ne pas couper les subventions d'un coup. Il demande d'avoir une vision dégagée. Ce qui inquiète le SER et les investisseurs ce n'est pas de ne plus avoir de subventions mais de ne pas savoir à combien sera vendu leur électricité.

Bref, espérons que la commission pourra produire un calendrier s'engageant sur des baisses de subvention. C'est la meilleure des choses à faire je pense.

Terra | 18 février 2014 à 09h58 Signaler un contenu inapproprié

Quelle est la viabilité d’une activité qui ne peut se développer que grâce au jackpot des subventions, et avec pour contrepartie la baisse significative du pouvoir d’achat des ménages et de la compétitivité des entreprises ?
Il est temps de renoncer au capitalisme de subvention voulu par les promoteurs de l'éolien.

lana22 | 18 février 2014 à 22h42 Signaler un contenu inapproprié

Toutes les nouvelles technologie, principalement dans les énergie ont besoin de fond pour se lancer.
Si ce n'est pas l'Etat qui le fait c'est les privé.
Dans le cas des énergies renouvelable le privés n'a pas grand intéret à investir car il est plus intéressant financièrement d'exploiter les ressource fossiles.

L'apport de subvention aux ENR (pas seulement les éoliennes) permet aux sociétés d'alimenter leur R&D.
Et c'est efficace. Il suffit de voir les progrès fantastiques réalisé en quelques années sur le photovoltaïque. S'il n'y avait pas eu ces fond public la recherche aurait été bien plus lente.
On a connu par le passé des technologies propres développées par de grand groupe pétrolier mais gardées soigneusement dans des cartons.

Les subventions permettent d'éviter ce genre d'écueil.

Pour moi le système est cohérent, tant qu'il ne sert qu'à démarrer une filière. Le SER dit bien qu'il faut revoir et baisser les subventions.
La filière est en place et peut progressivement se passer des subventions.

Mais les subventions sont là principalement pour assurer un effet de levier. Combien d'investissement pour chaque € envoyé dans les ENR ? beaucoup et c'est ce qui a permis leur développement. Ce qui en soit est une bonne chose.

Terra | 19 février 2014 à 10h07 Signaler un contenu inapproprié

Subventionner à l'installation , peut-être, mais continuer à assurer un chiffre d'affaire au détriment des clients, ça , c'est du jackpot.
R&D ? Rien de plus vieillot que la technologie éolienne.Rien de neuf depuis longtemps: toujours pas de stockage, énergie toujours inutilisable seule.

lana22 | 19 février 2014 à 16h35 Signaler un contenu inapproprié

La puissance a tout de même énormément augmentée. Ainsi que les support (éolienne flottante) et l'application pour les hydroliennes. C'est tout la même filière.

Terra | 20 février 2014 à 10h39 Signaler un contenu inapproprié

la puissance a augmenté...le résultat est toujours aussi faible:
Quel industriel non subventionné voudrait investir dans des machines qui ne fonctionnent qu' à peine 20% du temps à pleine puissance ? Et on ne sait jamais quand elles fonctionneront...
Non, ces machines sont d'une technologie dépassée, il faut financer la recherche sur de nouvelles énergies, et sortir de l'éolien au plus vite.

lana22 | 20 février 2014 à 21h06 Signaler un contenu inapproprié

Il faut mettre l'accent désormais sur des sources d'énergies terrestres et non solaire: 1°l'énergie marémotrice: nous avons en France des zones ou les courants marins sont parmi les plus forts du monde (Les 2 Pointes du Cotentin avec la HAGUE en particulier, le hasard fait bien les choses), nous pouvons aussi multiplier les barrages pour l'énergie hydroélectrique marémotrice (typiquement dans les estuaires, en prenant des mesures écologiques adaptées) De tels barrages ont aussi le gros avantage de pouvoir servir de stockage d'énergie hydroélectriques en pompant l'eau pendant les pointes de productions des autres énergies intermittente, chose qui manque cruellement.
2°l'énergie géothermique est disponible en continu ce qui la distingue de toutes les autres sources d'énergies renouvelables.

ami9327 | 24 février 2014 à 00h49 Signaler un contenu inapproprié

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