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Actu-Environnement

Risque d'inondation : l'OCDE alerte sur la vulnérabilité croissante des villes côtières

Risques  |    |  P. Collet

"Les changements climatiques combinés avec l'augmentation rapide de la population, la croissance économique et l'affaissement des sols pourraient conduire à une multiplication par plus de neuf des risques d'inondation dans les grandes villes côtières d'ici 2050", alerte l'OCDE qui rend compte d'une étude publiée dans Nature Climate Change et réalisée dans le cadre d'un de ses projets de recherche.

Intitulée "Pertes futures dues aux inondations dans les villes côtières" (1) , l'étude évalue à 52 milliards de dollars par an la somme des dommages potentiels en 2050 supportés par les 36 villes les plus exposées. En 2005, ils s'établissaient à 6 milliards de dollars, rappelle l'OCDE.

Globalement, elle démontre que les protections côtières construites jusqu'à présent ne répondraient pas à de telles conditions et que des zones considérées actuellement comme sûres, comme Alexandrie en Egypte, Naples en Italie ou Sapporo au Japon, pourraient devenir vulnérables. Ces impacts ont été évalués en prenant en compte une hausse du niveau des mers liée à la fonte des calottes glaciaires de 20 à 40 centimètres d'ici 2050.

Parmi les villes considérées actuellement comme les plus à risque figurent notamment des villes nord-américaines (Miami, New York, La Nouvelle-Orléans, Boston et la baie de Tampa pour les Etats-Unis et Vancouver pour le Canada) et asiatiques (Nagoya et Osaka-Kobe pour le Japon, Canton et Shenzen pour la Chine et Bombay pour l'Inde). Si la vulnérabilité est rapportée au niveau de bien-être atteint par la ville considérée, le classement change considérablement avec Canton, Guayaquil (Equateur), Hô-Chi-Minh-Ville (Vietnam) et Abidjan (Côte d'Ivoire) classées parmi les villes côtières les plus vulnérables.

1. Consulter l'étude.
http://www.nature.com/nclimate/journal/vaop/ncurrent/full/nclimate1979.html

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