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Le rôle de puits de carbone des savanes africaines remis en cause

Gouvernance  |    |  F. Rousset

Les résultats d'une étude pilotée par l'Université de Copenhague et publiée le 9 avril 2018 dans la revue Nature Ecology and Evolution "remet en question", selon l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), "l'idée que les savanes arborées africaines puissent servir de puits de carbone sur le long terme".

Cette recherche démontre que sur le continent africain et durant la période 2010-2016, "le bilan net de carbone est négatif" et que "la majorité des pertes de carbone s'est produite dans les savanes arborées des régions semi-arides", rapporte un communiqué de l'Inra. "Dans ces régions [semi-arides], les pertes brutes annuelles représentent approximativement 5% du total des stocks de carbone disponible", poursuit l'Inra.

Les analyses démontreraient une forte variabilité interannuelle dans les stocks avec des gains lors des années très humides (2011 et 2013) et des pertes au cours des années très sèches comme 2015. Les auteurs de l'étude en concluent que sur le court terme, le climat contrôle les variations de stocks de carbone à grande échelle.

L'étude s'est basée sur les données recueillies grâce à un nouvel outil de l'Inra

L'étude a été réalisée à partir des données recueillies grâce à un outil développé par les chercheurs de l'Inra et leurs collègues du CEA, du Cnes et du CNRS. Ces derniers ont produit un nouveau jeu de données de l'indice de végétation, appelé L-VOD, issu des observations spatiales micro-ondes du satellite Smos entre 2010 et 2016. La méthode élaborée "permet de suivre la dynamique saisonnière des pertes et gains de carbone mais aussi de la mettre en relation avec l'impact du climat", indique l'Inra.

"L'indice permet de sonder l'ensemble de la strate végétale alors que les mesures effectuées jusqu'à présent étaient seulement capables d'explorer le sommet de la canopée, en particulier lorsque la strate de végétation forestière est relativement dense". Il apporte une dimension temporelle à des cartes globales mais statiques de la biomasse de la végétation, note l'institut de recherche.

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