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Actu-Environnement

Sables coquilliers de Lannion : la justice valide l'extraction, l'exploitant la suspend

Aménagement  |    |  F. Roussel

Le tribunal administratif de Rennes (35) a rejeté le 5 septembre le recours déposé par les associations locales contre l'autorisation d'exploitation d'un nouveau site d'extraction de sables coquilliers au large de la Bretagne. Le titulaire de l'autorisation, la Compagnie armoricaine de navigation (CAN), a donc commencé l'extraction, ce qui a provoqué la colère des habitants et des élus. Une manifestation organisée dimanche 11 septembre a ainsi rassemblé plusieurs milliers de personnes, poussant l'exploitant à stopper la récolte "pour apaiser les tensions et préserver la sécurité de ses sites", explique la CAN dans un communiqué.

Autorisée en septembre 2015 par le ministère de l'Economie, l'exploitation consiste à récolter les accumulations de débris de coquilles, présentes sous forme de dunes sous-marines au large des côtes. Ces sables coquilliers sont une source d'amendements calcaires utiles aux agriculteurs de la région pour contrer l'acidité de leur sol. Situé à moins d'un kilomètre de deux zones classées Natura 2000, ce projet a suscité l'inquiétude des associations de protection de l'environnement locales. Mais l'impact écologique a été jugé non significatif par l'administration.

La ministre de l'Environnement Ségolène Royal a reçu les associations et entend leur "apporter son soutien". Ainsi, une inspection du Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) va examiner dans les prochains jours les conditions de réalisation des deux premières campagnes d'extraction réalisées par la CAN. L'Ifremer sera quant à lui chargé d'apporter un appui technique aux inspecteurs et d'examiner la validité de l'état de référence des milieux qui devait être réalisé avant le début des travaux. "S'il s'avère que les conditions qui constituaient soit un préalable, soit une condition de l'extraction, n'ont pas été remplies, l'arrêté autorisant l'extraction sera suspendu", prévient la ministre.

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