Alors que le statut d'aire spécialement protégée d'importance méditerranéenne (ASPIM), attribué au Sanctuaire Pelagos en 2002 est en cours de révision, un groupement d'ONG et associations (1) lance un appel pour une nouvelle gouvernance de cet espace et des moyens augmentés. Il souhaite également que les Etats parties renforcent leurs collaborations et honorent leurs engagements internationaux.
Le Sanctuaire Pelagos couvre un territoire transfrontalier de 87.500 km2. Dédié à la protection des mammifères marins, sa gouvernance est partagée entre la France, l'Italie et la Principauté de Monaco.
"Aujourd'hui moins de 5% de la mer Méditerranée sont théoriquement sous un statut de protection. Si, faute d'une gestion efficace, le Sanctuaire Pelagos était exclu de ce calcul, ce pourcentage chuterait à 1%", soulignent les ONG.
L'objectif 11 d'Aichi vise pourtant que "d'ici à 2020, au moins 17% des zones terrestres et d'eaux intérieures et 10% des zones marines et côtières (...) sont conservées au moyen de réseaux écologiquement représentatifs et bien reliés d'aires protégées gérées efficacement et équitablement".